Une violente bagarre lors d'une soirée sur la plage à Golfe-Juan a provoqué la mort d'une personne et deux autres sont gravement blessées.
Alors qu'une fête durait pendant la nuit sur une plage de Golfe-Juan de vendredi 2 juillet à samedi, une bagarre a éclaté. Une personne est décédée après avoir reçu un coup de couteau et deux autres personnes sont dans un état grave, a confirmé le commissaire divisionnaire Jean-Robert Robin.
La fête se déroulait sur la plage du Soleil, près du port de Golfe-Juan. Après une invitation diffusée sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes se sont rendues sur place, a indiqué la procureure de Grasse. Elle estime le nombre de participants entre 200 et 300 "même si c'est impossible d'avoir une idée précise".
Les pompiers sont arrivés à 5 heures
Vers 1 heure du matin, la police nationale et la police municipale se rendent sur les lieux après avoir été appelées pour "nuisances sonores". Les forces de l'ordre constatent qu'il y a beaucoup de monde et de l'alcool mais "décident de ne pas intervenir", rapporte la procureure.
Les pompiers ont été appelés à 5 heures du matin pour intervenir avenue de la Liberté, près de la voie rapide allant vers Cannes, nous ont-ils indiqué. Plusieurs dizaines de personnes étaient impliquées dans la bagarre. Une cinquantaine de pompiers ont été engagés, en plus des services de police.
Six victimes dans la rixe
Les pompiers ont pris en charge 6 victimes. Parmi elles, un homme né en 1984 au Portugal est décédé. Il a reçu un profond coup de couteau, indique la procureure. Deux étaient blessées gravement et 3 légèrement. Les blessés ont été transportés dans les hôpitaux de Nice, Cannes et Antibes. Un des blessés grave pourrait perdre l'usage d'une de ses mains.
La police scientifique s'est rendue sur place le samedi 3 juillet dans la matinée pour poursuivre l'enquête qui est en cours. La procureure a indiqué qu'aucun témoin de la bagarre ou participant à la fête ne s'était manifesté auprès de la police pour le moment.
Le maire divers droite de Golfe-Juan-Vallauris, Kévin Luciano, regrette le manque de moyens au niveau des effectifs de police. "Lorsque les personnes ont commencé à s'installer, la police municipale a tout de suite contacté le commissariat d'Antibes pour demander des renforts que nous n'avons pas pu obtenir, hélas, explique-t-il au micro de France 3. Je ne remets pas en cause le commissaire parce que lui-même n'avait pas les moyens pour nous envoyer des effectifs supplémentaires. Ce que je déplore c'est qu'il faille attendre qu'il y ait des drames comme celui-ci pour qu'enfin on réagisse et pour que l'Etat prenne la pleine mesure, je l'espère, des difficultés que nous avons."