Réunis à Cannes, face à une concurrence qu'ils considèrent comme déloyale, les hôteliers des Alpes-Maritimes demandent aux municipalités de se mobiliser et d'obliger les loueurs à s'enregistrer.
On veut de l'équité... Aujourd'hui, ce n'est pas le cas. On ne peut pas avoir d'équité avec des personnes qui n'ont pas les mêmes règles que nous. On est dans le business, les gens qui sont dans le business doivent souscrire à ces mêmes règles !Ces propos sont de Denis Cippolini, le président de l' UMIH 06, l'union des métiers et des industries de l'hôtellerie, lors d'une réunion à Cannes sur la problématique des locations meublées.
#LocationsMeublées | Laurent Duc, président hôtellerie #UMIH, Denis Cippolini, président hôteliers Nice, Michel Chevillon, président hôteliers Cannes, Henry Mathey, président hôteliers Antibes Juans-les-Pins, ensemble pour le contrôle efficace des locations meublées pic.twitter.com/ASjzWW0pqr
— UMIH (@UMIH_France) 8 avril 2019
Dans la seule ville de Cannes par exemple, on trouve sur les plateformes de réservation en ligne 18 000 locations de meublés dont la moitié sur le seul site de Airbnb. Pas de charges de personnel, pas de taxe de séjour à acquitter, les hôteliers dénoncent une concurrence résolument déloyale.
18 villes en France ont mis en place ce numéro d'enregistrement pour les locations de meublés, c'est-à-dire l'obligation pour les loueurs de se déclarer en mairie.
Pour les hôteliers, cette obligation doit être généralisée. Ils expliquent que cela n'impactera pas ceux qui louent ponctuellement leur habitation principale. Autre avantage : cette solution permettrait de récupérer la taxe de séjour.
#LocationsMeublées | Michel Chevillon, président hôteliers UMIH Cannes « C’est un combat national, la problématique c’est l’industrialisation de ces locations meublées. » #umih #Cannes pic.twitter.com/zwzDpR3mio
— UMIH (@UMIH_France) 8 avril 2019