L’Etablissement français du sang (EFS) a modifié depuis cet été les conditions du don dans notre région à cause du virus West Nile. Un test s'est ajouté au don. Il est aussi demandé aux personnes ayant séjournées dans plusieurs départements de ne pas faire de don pendant 28 jours.
Depuis plusieurs semaines, à cause du virus West Nile, les conditions de don de sang sont modifiées en France. Par mesure de précaution, l’Etablissement français du sang (EFS) restreint les dons en provenance des personnes ayant séjourné dans plusieurs départements du sud de la France.
Un donneur ayant séjourné en PACA par exemple qui se présente à une collecte doit attendre 28 jours avant de pouvoir faire son don. La question d'un éventuel passage dans la zone touchée est posée lors de l'entretien pré-don. Au bout de 28 jours le virus n'est plus présent dans le sang.
"Toutes les personnes ayant séjourné au moins une nuit dans les Alpes-Maritimes, le Var, les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse et les Pyrénées-Orientales, mais aussi Monaco, ne peuvent pas faire de don pendant 28 jours", nous a précisé le service de communication de l'EFS.
Sont concernées les régions :
- Provence Alpes Côte d'Azur
- Corse
- Auvergne Loire
- Occitanie
- Drome - Ardèche
Don possible
Dans ces régions, dont la notre donc, il toujours possible de donner son sang, mais lors du prélèvement un échantillon de sang est envoyé pour analyse à un laboratoire de Montpellier. Sur 15.000 échantillons testés depuis cet été, 1 seul cas s'est révélé positif.
Selon l'EFS, il n'y a "pas de problème" pour assurer l'approvisionnement en produits sanguins.
La cause de ces modifications est le virus du Nil, aussi appelé fièvre du Nil occidental.
► Où donner son sang ?
Ce n'est pas une première :
Chaque année, pour la même période, le don de sang est restreint pour ceux qui reviennent d'un des pays où sévit ce virus. "Mais c'est la première fois que l'on a une épidémie de cette ampleur", selon le Dr Christophe Besiers, membres de l'EFS, relevant que deux habitants du sud de la France qui ont fait une complications neurologiques se remettent aujourd'hui.
"Par contre dans d'autres pays comme la Grèce et l'Italie, il y a eu des décès, donc c'est une maladie potentiellement grave."
Par ailleurs, cet été le ministère de la Santé d'Israël a fait état de deux morts. En revanche, il n'y pas eu de décès lié au virus du Nil occidental en France, selon M. Besiers.