Un nouveau cas d'infection à virus West Nile a été détecté dans le Vaucluse indique l’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca). 20 cas ont été recensés dans la région depuis le 7 juillet dernier.
Depuis le 7 juillet 2018, vingt cas d’infection à virus West Nile ont été identifiés en région Paca. Les Alpes-Maritimes sont les plus touchées.
Trois hospitalisations
Un nouveau cas a été détecté, dans le Vaucluse cette fois. C'est le premier cas dans ce département. A ce jour, trois personnes atteintes d’une forme neuro-invasive du virus West Nile ont dû être hospitalisées. "Elles sont à ce jour en voie de guérison" indique l'Agence Régionale de Santé Paca dans un communiqué.
"Ces vingt cas témoignent d’une circulation du virus West Nile dans notre région", ajoute l'ARS qui note que "d’après le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), la circulation du virus West Nile est plus précoce et plus importante en 2018 que les années précédentes en Europe et dans les pays voisins, en particulier en Italie et en Grèce.
La circulation du virus West-Nile est actuellement suivie en France par un triple dispositif de surveillance chez les humains, les chevaux et les oiseaux".
Sécurisation des dons de sang
L’Agence régionale de santé appelle à la vigilance des professionnels de santé et des établissements de santé pour signaler tout nouveau cas suspect. Des mesures de sécurisation des dons de sang et d’organes dans les Alpes-Maritimes et le Vaucluse ont temporairement été mises en oeuvre par l’Etablissement français du sang (EFS) et l’Agence de biomédecine (ABM).La fièvre West Nile est transmise par les moustiques, essentiellement du genre Culex le plus commun en France. Il pique essentiellement en soirée et la nuit. Dans la plupart des cas, le patient ne présente aucun symptôme. Parfois, le malade présente un syndrome pseudo grippal avec fièvre, maux de tête et douleurs musculaires, qui peut s'accompagner d’une éruption cutanée. Plus rarement, elle peut provoquer des complications neurologiques graves. "Toute personne présentant ces symptômes doit consulter son médecin" alerte l'ARS.