Afflux de patients, manque d'effectifs : le plan blanc suspendu mais une situation toujours tendue dans cet hôpital

Le 20 décembre 2024, le centre hospitalier d'Alès a déclenché le plan blanc. La raison : des services et des urgences en tension face au nombre de malades. Le dispositif a été suspendu ce jeudi, mais la situation reste fragile.

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Des patients qui affluent, très nombreux. Trop nombreux, pour les soignants de l’hôpital d’Alès. Face à cette situation, le plan blanc a été déclenché vendredi dernier. Pendant cinq jours, le personnel a dû se réorganiser pour accueillir au mieux les malades.

Un manque de moyens pour l'hôpital public

Cet afflux de patients s’explique notamment par cette période de fêtes où les accidents domestiques sont plus nombreux, et la santé mentale parfois fragilisée. Pour la CGT, le déclenchement de ce plan blanc, c’est aussi la conséquence d’un manque de moyens.

"On ferme des lits de partout, on justifie le manque de médecins par le fait qu'il n'y a pas de lit ouvert, et comme il n'y a pas de lits ouverts, les médecins ne viennent pas non plus, déplore Romain Sabran, représentant de la CGT au centre hospitalier d'Alès. C'est le serpent qui se mord la queue. Il faudrait un investissement massif sur l'hôpital public."

C’est une conséquence de quelques décennies de mauvaises décisions prises par des gouvernements successifs. On manque de médecins.

Romain Sabran, représentant CGT au centre hospitalier d'Alès

Contactée par téléphone la direction fait savoir que le plan blanc a été suspendu ce jeudi matin. Selon elle, la situation est apaisée mais sous surveillance. Du côté de la CGT, on craint que cet afflux soit de plus en plus important.

Plus de patients, moins de médecins

"La population à Alès croît tous les ans, donc on sait qu'il va y avoir de plus en plus de gens qui vont venir à l'hôpital, assure Romain Sabran. On a aussi une population qui vieillit, donc qui vient plus souvent à l'hôpital. Et qui vient aussi parce qu'on y trouve des médecins qu'on n'a plus en ville."

Pour limiter la surcharge, notamment des urgences, l’hôpital d’Alès demande aux patients d’appeler le 15 avant de s’y rendre ou encore d’explorer les alternatives possibles.

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