Depuis le 7 juillet 2018, 22 personnes ont été atteintes, en Paca, par le virus West Nile. Dix-neuf d'entre elles résident dans les Alpes-Maritimes, une dans le Vaucluse, une dans les Bouches-du-Rhône.
Parmi ces 22 personnes, quatre ont été atteintes d’une forme neuro-invasive de l’infection et ont nécessité une hospitalisation. Elles sont à ce jour en voie de guérison.
Dans la plupart des cas, les patients infectés par le virus du Nil occidental ne présentent aucun symptôme. Dans certains cas, la maladie se manifeste par un syndrome pseudo grippal (fièvre, maux de tête, douleurs musculaires) quelques fois accompagné d’une éruption cutanée. Plus rarement, elle peut provoquer des complications neurologiques graves.
La circulation du virus West Nile est plus précoce et plus importante en 2018 que les années précédentes en Europe et dans les pays voisins, en particulier en Italie et en Grèce.
Une sécurisation renforcée
Des mesures de sécurisation des dons de sang et d’organes dans les Alpes-Maritimes, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et le Var ont temporairement été mises en oeuvre par l’Etablissement français du sang (EFS) et l’Agence de biomédecine (ABM).Qu’est-ce que la fièvre West Nile ?
La fièvre West Nile, également connue sous le nom de "maladie à virus du Nil Occidental" est une maladie virale, transmise par les moustiques (essentiellement du genre Culex) qui se contaminent exclusivement au contact d’oiseaux infectés. Les hommes et les chevaux sont des « hôtes accidentels », ils ne peuvent pas transmettre à leur tour le virus, à la différence des autres arbovirus (dengue, chikungunya ou zika notamment, dont le vecteur est le moustique tigre).