Pour l'instant, une seule plainte a été déposée en France contre le fabricant du Gardasil, mais d'autres devraient suivre dans les prochains jours, notamment celle d'une jeune toulonnaise qui a été vaccinée en 2007 contre le cancer du col de l'utérus.
Pas d'inquiétude dans les Alpes-Maritimes...
Pour autant, il n'y a pas à l'heure d'inquétude de la part des autorités de santé, dans les Alpes-Maritimes, département en pointe dans la prévention de ce cancer auprès des jeunes filles, la campagne de vaccination continue.Dans les Alpes Maritimes, une campagne inédite, en France a été lancée, il y a 4 ans. Le département recommande le vaccin et le finance en partie. Pas question de s'alarmer, ni de boycotter le Gardasil, malgré la polémique.
Dans un communiqué publié hier, l'Agence du médicament reste favorable à l'utilisation du Gardasil. Elle maintient toutefois une surveillance renforcée pour ce vaccin.
Ni en Principauté de Monaco
Plus que jamais, le Gouvernement Princier recommande aux jeunes filles, à l’instar de l’ensemble des organisations et autorités sanitaires internationales, de se prémunir contre le cancer de l’utérus en procédant à leur vaccination contre le papillomavirus, démarche constante depuis la première campagne nationale initiée en avril 2011.Conscient de l’émotion suscitée par l’actualité récente, et la mise en cause du vaccin "Gardasil" contre le papillomavirus humain (HPV), le Gouvernement Princier tient à rappeler qu’il étudiera avec la plus grande attention le résultat des enquêtes et conclusions qui pourront être établies. En l’état des connaissances et études épidémiologiques actuelles rien ne permet d’envisager de suspendre la diffusion dudit vaccin.
Rappelons que le papillomavirus humain est à l’origine des cancers du col de l’utérus, sachant que près de 80 % des pathologies sont provoquées par celui-ci.
Il occasionne notamment, chaque année, près de 3.000 cancers dont 1.000 décès en France et l’objectif est bien de vacciner les jeunes filles, pour sauver de nombreuses vies, dès l’âge de 11 ans, afin de diminuer notablement le nombre des cancers du col de l’utérus et, plus encore, le nombre de lésions précancéreuses fort nombreuses, difficiles à traiter, et occasionnant des problèmes de santé conséquents aux femmes atteintes.
Le Gouvernement Princier rappelle que le vaccin est recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé, les autorités sanitaires américaines (FDA), l’Agence européenne du médicament et le haut conseil de santé publique en France.
Le laboratoire "Sanofi Pasteur" dément par ailleurs tout lien entre le "Gardasil" et la survenue du cas de sclérose en plaques ayant fait l’objet de ladite polémique.
En ce domaine, la Principauté de Monaco a suivi et continuera de suivre les recommandations des autorités de la santé en France, qui maintiennent leurs recommandations en matière de vaccination. (Communiqué de presse)