la tubéreuse est une des fleurs les plus odorantes du monde, tombée un temps en désamour avant d'être réutilisée en parfumerie. Elle se cultive dans le bassin grassois, pour les grandes marques.
Connaissez-vous la tubéreuse ? Ces fleurs, qui se présentent sous forme de grappes, ne vous disent peut-être rien, mais vous ne pourrez pas oublier leur fragrance. L'absolue de tubéreuse, c'est-à-dire des extraits végétaux très concentrés, est l'une des plus chère qui soit.
Dans le bassin grassois, on la considère comme une fleur d'exception, au même titre que la centifolia (la fameuse a rose de mai) le jasmin, le mimosa ou l'iris.
La tubéreuse se plante au printemps, pousse en été et se récolte au début de l'automne. L'un des spécialistes de plantes à Parfums, Mul, à Pégomas, est en pleine cueillette.
La plante d'un territoire
La production de plantes à parfum, emblématique de la côte d'azur, est devenue marginale dans le secteur grassois par rapport à la grande époque. Désormais, la culture de ces plantes ne s'étend que sur 40 hectares, contre 1.300 au XIXè siècle. La culture de la tubéreuse a bien failli cesser avant d'être sauvée par les parfumeurs.
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Chanel, par exemple, a acheté la tubéreuse grassoise pour son dernier parfum, Gabrielle.
La marque privilégie la fleur française, de meilleure qualité que son homologue indienne ou égyptienne.
La culture des fleurs d'exception du secteur grassois, argument de vente pour la parfumerie française, la meilleure au monde !
REPORTAGE : O.CHARTIER-DELEGUE, E.JACQUET ET J.JUVIGNY :