A l'occasion du "Disquaire Day", coup de projecteur sur un métier peu connu. Loïc Boisson est presseur de vinyles dans les Alpes-Maritimes. Avec le retour à la mode du microsillon depuis quelques années, son travail retrouve un second souffle.
Vous gardez peut-être dans vos greniers vos précieux 33 et 45 tours de jeunesse. Il n'est pas trop tard pour les ressortir !
Loïc Boisson est presseur de vinyles à Saint Vallier de Thiey, dans les Alpes-Maritimes. Pour lui, il est impossible que le vinyle puisse un jour mourir. "C'est comme un vieux livre, une photo, on peut le ressortir 20 ans après et le réécouter".
► Portrait de Bernard Persia, Didier Beaumont et Katharina Schmid
Du bâtiment au vinyle
Cet ancien artisan du bâtiment s'est reconverti dans l'industrie du vinyle il y a quatre ans. A l'époque, il rachète quatre machines à presser les disques. A ce jour, il n'existe plus que trois ou quatre endroits en France où ce travail est réalisé.
Avec le retour à la mode du microsillon, ce passionné de musique est loin de s'ennuyer. Il a même parfois du mal à suivre les commandes pour ses nombreux clients.
Selon le Syndicat National de l'Edition Phonographique, il s'est vendu 3,1 millions de vinyles en France en 2017, soit 56 % de plus qu'en 2016.