Le cultivateur a affirmé qu'il faisait pousser une variété de chanvre autorisée pour le revendre comme CBD sur les marchés. L'ensemble des plants découvert à Gréolières près de Grasse a été détruit.
C'est une plantation qui n'est pas passée inaperçue : 112 plants de chanvre, hauts de 2 à 3 mètres, poussaient dans une propriété de Gréolières (Alpes-Maritimes). Les gendarmes ont repéré cette production le mardi 12 septembre depuis les airs, à l'occasion d'une "mission de surveillance aérienne".
Des militaires de la compagnie de Grasse se déplacent sur les lieux où le propriétaire leur affirme que son activité est légale.
Il s'agirait d'une variété de chanvre présentant un faible taux de THC, le produit actif du cannabis, qu'il affirme vendre légalement comme CBD sur les marchés.
Il apparaît rapidement qu'il ne dispose d'aucune autorisation, n'a fait aucune déclaration de son activité auprès de la brigade de gendarmerie et de la commune ; de surcroit, il n'est pas en mesure de fournir les documents permettant la traçabilité des ventes réalisées,
précisent les gendarmes.
Toute la production détruite
Des prélèvements sont effectués pour vérifier la teneur en THC des plants. Mais sans attendre le résultat des analyses toxicologiques, "la destruction de l'ensemble des plants a été décidée par le parquet, en accord avec le mis en cause".
Ce vendredi, le parquet de Grasse précise que les résultats de l'analyse toxicologique ne sont pas encore connus.
Par ailleurs, deux kilos "au moins" d'herbe de cannabis "présentant un taux de THC supérieur au taux autorisé pour la vente de CBD", ont également été découverts par les gendarmes sur place. Le dossier est entre les mains du parquet de Grasse.