Cinq associations, d'anciens supplétifs de l'armée française en Algérie, se sont rassemblées à Mouans-Sartoux, pour la cérémonie officielle présidée par le sous-préfet Stéphane Daguin, quelques heures avant les mesures qui seront annoncées par le gouvernement.
Ce matin, à Mouans-Sartoux, une cérémonie a rassemblé 5 associations de harkis présidée par le sous-préfet Stéphane Daguin alors que la secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq s'apprête à annoncer de nouvelles mesures en leur faveur à l'occasion de la journée nationale leur rendant hommage.
Commémoration départementale d'hommage national aux harkis et forces supplétives. A Mouans Sartoux (06) pic.twitter.com/cI3XNcsAsN
— Mouans-Sartoux (@MouansSartoux) 25 septembre 2018
Selon les historiens, entre 60 000 et 80 000 harkis ont été victimes de sanglantes représailles après la guerre d'Algérie.
Vers une meilleure reconnaissance ?
Inspirées du rapport d'un groupe de travail remis fin juin, les décisions qui seront dévoilées au cours d'une cérémonie aux Invalides ambitionnent d'offrir "de nouvelles avancées en matière de reconnaissance, de réparation et de solidarité envers les harkis", ces anciens supplétifs de l'armée française pendant la guerre d'Algérie.
"Nous souhaitons dire: aux harkis, la France reconnaissante", résume Geneviève Darrieussecq. "Oui, il y a eu défaillance de la France, admet-elle. Ils ont été reçus ici dans des conditions souvent très difficiles, qu'ils ont parfois
eu à subir toute leur vie".