Ce mardi 26 avril, c'est le 30e anniversaire de l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Une catastrophe à l'échelle européenne, par le biais du nuage radioactif qui a traversé et contaminé le continent. Aujourd'hui, dans le Mercantour, on mesure, au sens propre, les effets du nuage.
Ce mardi 26 avril marque le 30ème anniversaire de l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Une catastrophe à l'échelle européenne, par le biais du nuage radioactif qui a traversé et contaminé le continent.
Trois décennies plus tard, en Corse, en Alsace ou dans le Mercantour, on mesure encore, au sens propre, les effets du nuage.
Et si dans les Alpes-Maritimes aucune enquête épidémiologique n'a été menée, des malades de la thyroîde restent persuadés qu'ils sont victimes de Tchernobyl et espèrent toujours être reconnus comme tels, malgré le déni officiel qui perdure depuis 1986.
Dossier spécial dans les Alpes-Maritimes aujourd'hui :
Une étude menée en juillet dernier par la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) démontre que, localement, les taux de radioactivité dépassent les 100.000 Becquerels par kilogramme de matière solide.
> Voir l'étude complète : De quoi les placer dans la catégorie «déchets nucléaires de faible activité», selon le barème Euratom de 1996.
Le secrétaire d'Etat à la santé, Bernard KOUCHNER, était venu au Parc du Mercantour rassurer sur les conséquences de la catastrophe en 1998 :
L'Ukraine commémorera ce mardi 26 avril le 30e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, le pire accident nucléaire de l'histoire. Un des réacteurs de la centrale avait explosé au cours d'un test de sûreté.30 ans après les ravages sont toujours visibles en Ukraine :
Tchernobyl : les ravages, 30 ans après la catastrophe