Deux loups ont été abattus ce week-end. Des tirs autorisés par la préfecture pour contenir les attaques du prédateur. Les éleveurs affichent leur satisfaction mais la colère grondent chez les défenseurs des animaux ! Ils le martèlent : "l'espèce est protégée" et les battues sont illégales.
Si la chambre d'agriculture se réjouit de ces prélèvements et des bergers regrettent qu'ils ne puissent avoir lieu dans le parc du Mercantour, les écologistes sont scandalisés:
"on donne aux chasseurs le droit de tuer, nous allons saisir la justice", annonce l'association FERUS.
Invitée du 19/20 lundi soir, Sylvie Cendre, sous-préfète Nice montagne indique qu'il faut adapter le protocole d'intervention.
"Il ne s'agit pas d'un permis de tuer. Il n'y a pas de battues au loup organisées. Seulement, à l'occasion de battues au grand gibier, si les chasseurs voient un loup, ils ont l'autorisation de le tuer. Et c'est ce qu'ils ont fait ce week-end. Et dans des zones où la prédation est très forte."
Le reportage de la rédaction suivi de l'interview sur notre plateau de Sylvie Cendre, sous-préfête Nice montagne: