Richard Ribéro a été condamné par le tribunal correctionnel de Grasse à deux mois de prison ferme, 5000 euros d'amende et 7500 euros de dommages et intérêts ce mercredi 11 août. Une de ses employées l'a accusé d'harcèlement moral. Le maire du Bar-sur-Loup a l'intention de faire appel.
"Je suis surpris". Telle a été la réaction du maire du Bar-sur-Loup en apprenant le délibéré ce mercredi 11 août après-midi, au tribunal de Grasse. Richard Ribéro a décidé de faire appel de la décision du tribunal, avec son avocat, Maître Michel Charbit.Maître Bénédicte Anav, qui défend l'employée de mairie ayant déposé plainte, se déclare "satisfaite".
"C'est difficile de faire reconnaître le harcèlement moral en pénal. Nous avions beaucoup d'éléments dans ce dossier", précise-t-elle. Maître Anav ajoute que "la défense (du maire NDLR) qui consistait à dire que c'était de la franche camaraderie n'était pas des plus habiles, vu la nature des propos".
Il a été reconnu que le maire du Bar-sur-Loup avait dit "j'aime tes seins", et autres propos sur le physique de son employée, Karine Raymond.
Richard Ribéro a toujours présenté ces situations comme étant des situations de plaisanterie.