Les squatteurs de l'hôtel du Parc de Juan-les-Pins seront expulsés fin mars

Depuis 2 ans, 75 personnes occupent les chambres de cet ancien hôtel situé en plein coeur de la cité balnéaire. Ils devraient être délogés à la fin du mois suite à une décision de justice.

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Pour les occupants de l'hôtel du Parc, le compte à rebours est  engagé.
La trêve hivernale, qui court du 1er novembre au 31 mars, interdit les expulsions même s'il existe une décision de justice.
Après cette date, force reste à la loi.
Les Roms qui habitent illégalement dans l'établissement depuis 2 ans savent qu'ils devront quitter les lieux.

Feu vert de la justice après plusieurs péripéties

Le propriétaire de l'hôtel est une société luxembourgeoise. Elle  projetait de démolir le bâtiment pour  reconstruire en lieu et place une résidence hôtelière…. Mais des riverains ont fait des recours contre les permis délivrés par la mairie. Désaffecté depuis 2010, l'hôtel a été squatté.
Le propriétaire a bien essayé de les faire partir à sa façon sans décision de justice. En octobre dernier, un commando avait tenté de disperser les occupants avec des bombes lacrymogènes, mais la police était intervenue et  avait autorisé ces derniers à rester sur les lieux en l'absence de décision de justice.
Cette fois, les choses ont été faites dans l'ordre, l'expulsion aura bien lieu, avec le concours de la force publique.

La suite...

75 personnes dont 27 enfants vivent dans ce squat de l 'hôtel du Parc. 15 d'entre eux seraient  scolarisés dans les écoles de Juan-les-Pins. Ils ne comptent pas retourner dans leur pays d'origine, la Roumanie; ils devraient rester le plus longtemps possible à l'Hôtel du Parc. Après, c'est l'inconnu, car aucune solution de relogement ne leur a été proposée pour l'instant. 
Des plaintes ont été déposées par certains riverains  pour vols ou dégradations. Elles sont en cours.


Loi au logement opposable ( loi Dalo)
Elle date du 5 mars 2007, et elle reconnaît un droit à un logement décent et indépendant pour les personnes qui vivent en France de façon stable et régulière, quand elles ne peuvent pas accéder à ce logement par leurs propres moyens.
 
L'ETAT EST LE GARANT DE CE DROIT.

Deux voies de recours sont passible pour le faire valoir:
  • le recours amiable: le demandeur saisit la commission de médiation départementale. Si elle émet un avis favorable, elle en appelle au Préfet pour libérer un logement sur le contingent préfectoral.
  • le recours contentieux  devant le tribunal administratif quand l'avis de la commission n'est pas favorable.

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