Depuis un an et demi, l'ancien hôtel du Parc à Juan-les-Pins est occupé illégalement par 70 personnes, dont un tiers d'enfants. Un situation administrative compliquée empêche l'expulsion de ces familles roms dont une partie doit être, selon la loi, relogée.
Sur les sept squats d'Antibes, trois existent toujours. Parmi eux, celui de l'ancien hôtel du Parc, à Juan-les-Pins.Il est occupé depuis un an et demi par 70 personnes. Parmi elles, un tiers d'enfants, dont certains sont scolarisés.
La tension monte entre les squateurs et les riverains.
La cohabitation entre squateurs et riverains est difficile. Les riverains dénonçent la saleté des abords du bâtiment et un manque de respect récurrent.Une procédure d'expulsion devrait être engagée prochainement à l'initiative du nouveau propriétaire de l'hôtel, une société basée au Luxembourg, qui souhaite construire à la place une résidence hôtelière. Mais un recours contre les permis délivrés par la mairie a été déposé par certains riverains. Ce qui retarde d'autant plus la procédure.
Selon la loi sur le démantèlement des campements illicites une partie de ces familles devraient être relogée par les services de l'Etat.
Reportage de C. Lioult, N. Morin, K. Schmid
Intevenants:
- Viorel Costache, président association Prales
- Laura Roux, propriétaire d'un hôtel
- Alain Julienne, directeur général adjoint à la sécurité