Ligue1 : 14ème journée : L'ASMonaco qui rit; l'OGCNice qui pleure

L'ASMonaco s'est relancé à Nantes (1-0) grâce à un but de Mounir Obbadi après une série de trois matches de Ligue 1 sans victoire. L'OGCNice, diminué par les blessures, a enchaîné face à Saint-Etienne sa 4ème défaite d'affilée, une série inédite sous le mandat de l'entraîneur Claude Puel.

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NANTES-MONACO :

L'ASM, qui restait même sur 4 matches sans succès toutes compétitions confondues, est ainsi revenu à un point de Lille, vainqueur de Toulouse dans l'après-midi (1-0), alors que le leader parisien pointe à cinq longueurs des Monégasques.
Mounir Obbadi, d'une puissante frappe de 25 mètres déviée par Bedoya (71ème), a permis aux Monégasques de glaner leur premier succès depuis près d'un mois (2-1 contre Lyon le 27 octobre, avec but... d'Obbadi), et le 1er depuis 3 mois à l'extérieur (2-1 à Marseille le 1er septembre).
Le milieu de terrain a sans doute également enlevé un peu de pression sur les épaules de son entraîneur Claudio Ranieri, puisqu'un nouveau faux-pas aurait sans doute fait mauvais genre auprès du propriétaire du club de la Principauté, le milliardaire russe Dmitry Rybolovlev, qui a dépensé 170 millions d'euros à l'intersaison.
Positionnés en 4-4-2 avec James Rodriguez en meneur de jeu derrière la paire Rivière-Falcao, les Monégasques, malgré une importante possession de balle, ont longtemps buté sur la défense des Canaris, à l'image de Falcao, maladroit et remplacé à la 63èmee minute par Martial.

Nantes un ton en-dessous
Le co-meilleur buteur du Championnat (9 buts) a ainsi été trop court pour devancer Rémi Riou (18ème) avant de complètement dévisser sa frappe en bonne position (53ème) et de se faire subtiliser le ballon dans la surface par Birama Touré (60ème).
Avant le but d'Obbadi, les meilleures occasions monégasques sont finalement venues de Rivière (31ème, 48ème) et James Rodriguez (29ème), qui a manqué le break en croisant trop son tir (75ème).
Dans un choc de promus assez fermé entre deux des équipes phares des années 90, qui comptent 15 titres de champion à elles deux (8 pour Nantes, 7 pour Monaco), le FC Nantes s'est montré trop timoré, se créant ses seules occasions une fois mené au score. 
Djordjevic, le meilleur buteur des Canaris (8 buts), a ainsi expédié une tête au-dessus (67ème), avant d'être accroché dans la surface par Ricardo Carvalho (75), ce qui a déclenché la colère nantaise.
Le Serbe a ensuite vu son coup franc dévié par le mur monégasque (90ème), avant que Bedoya ne rate la balle de match d'un extérieur trop enlevé (90ème+2).
Le FCN s'est donc incliné une nouvelle fois à domicile face à une grosse écurie, après ses défaites face au PSG (1-2 le 25 août) et Lille (0-1 le 25 octobre) et a confirmé, malgré un excellent début de saison qui l'a hissé à la 5ème place, qu'il était (logiquement) un ton en-dessous des cadors du Championnat.

Déclarations à l'issue de la rencontre : 
Claudio Ranieri (entraîneur de Monaco) : "C'était important pour nous de gagner, non parce que le PSG et Lille l'avaient fait, après trois matches (une défaite et un nul en L1 et une défaite en Coupe de la Ligue) où on n'avait pas très bien joué et pas pris de points. Aujourd"hui (dimanche) on a bien joué au ballon, bien pressé et eu beaucoup d'occasions, donc je suis très satisfait. Nantes est une bonne équipe, qui presse bien et se projette vite en contre-attaque, mais on a eu la maîtrise du jeu, donc je suis très satisait."

Emmanuel Rivière (attaquant de Monaco) : "On se relance, même si c'est dans la douleur. Ce soir (dimanche) on a retrouvé l'envie de se battre,
d'aller au combat. C'est rassurant de reprendre notre marche en avant, de recoller pour garder nos ambitions
."

Jérémy Toulalan (milieu de Monaco) : "Je ne sais pas si on s'est relancés, mais (sans cette victoire) on aurait été décrochés et cela aurait été vraiment dur de revenir. Notre objectif est toujours le même, la Ligue des champions, et pour l'instant on est dedans. Il faut continuer comme ça, mais être plus performants et réguliers tout au long d'un match, et lors des matches à venir. Des périodes difficiles font partie d'une saison, il faut enchaîner maintenant."

Michel Der Zakarian (entraîneur de Nantes) : "On est tombés contre une équipe plus forte, il faut le reconnaître. Ils ont eu une meilleure maîtrise collective, au milieu notamment. On a eu du mal à se créer des occasions, on a eu du mal à récupérer le ballon, et quand on l'a récupéré on a eu un déchet technique énorme qui ne nous a pas permis de leur poser des problèmes. Monsieur Chapron n'a pas été très inspiré non plus car je pense qu'il y a faute sur Filip (Djordjevic, dans la surface à la 75e minute), et je ne sais pas ce qu'il siffle à la fin sur le coup de pied arrêté (but refusé à Nantes, 90e)."

Filip Djordjevic (attaquant et capitaine de Nantes) : "C'est dommage car on a eu quelques occasions sur la fin, mais globalement on a eu trop de déchet technique dans les 30 derniers mètres. Si on est timides contre les gros ? On a essayé de ne pas l'être, comme contre Lyon (1-3), Paris (1-2) et Lille (0-1), mais on n'a pas réussi. On peut mieux faire bien sûr mais c'est comme ça. C'est sûr qu'on n'est pas favoris contre ces équipes-là, mais à chaque fois on se donne à 100 %. (Sur le penalty réclamé pour un accrochage avec Ricardo Carvalho) Je pense qu'il y a penalty, les images le montreront. Je ne comprends pas pourquoi il (M. Chapron) n'a pas sifflé."

NICE-SAINT-ETIENNE :


Les Verts, réalistes et opportunistes, ont profité d'un petit coup de pouce du destin, en l'occurrence un contrôle du pied raté par le jeune gardien niçois Veronese, pour signer à l'Allianz Riviera leur seconde victoire des 10 dernières journées de championnat et remonter en 6ème position à portée du podium.
Après une entame assez délicate, le 4-4-2 stéphanois a subi tranquillement la domination adverse sans jamais se disloquer ni perdre le contrôle dans sa surface devant des vagues de centres sans danger.
Une passe en retrait de Pejcinovic est passée sous le pied droit de Veronese pour filer vers le second poteau où Erding a surgi pour pousser le ballon dans une cage vide (23ème).
Mais les 250 supporteurs stéphanois n'ont pas vu l'attaquant turc ouvrir la marque et clore pour l'anecdote sa série d'échecs personnels en 12 oppositions avec le GYM. Ils étaient déjà sur la route du Forez, renvoyés dans leurs foyers par la police suite aux incidents d'avant-match dans les tribunes (huit blessés légers,

200 sièges cassés).
La fin de la grève des encouragements des Ultras de la Populaire Sud contre une répression accrue, selon eux, n'a pas aidé les Niçois à surmonter leurs difficultés actuelles dans l'animation offensive et dans l'efficacité, des problèmes encore accrus par l'absence de leur meilleur réalisateur, l'Argentin Cvitanich.
Fautif sur la principale occasion stéphanoise, Luca Veronese s'est rattrapé en détournant la reprise du gauche de Tabanou (47ème), lequel a raté la balle de break peu après sur un centre de la droite d'Hamouma qui a filé devant la cage niçoise devant deux défenseurs azuréens.
Mais Saint-Etienne s'est contenté de cette courte victoire, la première en déplacement depuis bien longtemps.

Réactions à l'issue de la rencontre : 
Claude Puel (entraîneur de Nice): "On fait une bonne entame avec des situations intéressantes. Puis on prend le but casquette. Dommage, car cela a renforcé l'aspect tactique des Stéphanois qui évoluaient en contre avec un gros bloc défensif. En première période, on a essayé de développer du jeu, de
ne pas se précipiter. Au retour des vestiaires, on concède des situations chaudes, mais nous sommes restés dans le même tempo. C'est un match où l'on méritait le partage des points. Il a manqué un petit quelque chose à chaque fois. On a beaucoup essayé et on a tout donné. On vit un moment difficile, mais on fait le dos rond et on continue à se battre. C'est le caractère qui fera la différence. Cet après-midi, nous n'en avons pas manqué mais il n'a pas été récompensé. Il y a beaucoup d'absences mais je ne vais pas me réfugier derrière cette situation. Nous avons réussi globalement un match de qualité face à un adversaire dense physiquement."


Christophe Galtier (entraîneur de Saint-Etienne) : "La victoire n'est pas imméritée. Mais je trouve que les conditions de jeu étaient difficiles. C'est dommage d'avoir un si beau stade avec une pelouse si médiocre. Il n'y a qu'en France que le football et le rugby cohabitent sur le même terrain. Du coup, c'est difficile de rendre une copie propre. On a sûrement eu les occasions les plus franches. On n'a pas su les concrétiser. Par contre, on a su être généreux dans l'effort et défendre intelligemment pour ne pas concéder ce fameux but en fin de match. Les chiffres sont parlants, je m'efforce de trouver des solutions pour éviter de tomber dans la psychose des buts encaissés en fin de match. Je ne minimise pas la performance de gagner ici, même s'il manquait des joueurs cadres à l'OGC Nice. On a su tenir le score sans concéder trop d'occasions. C'est une victoire importante qui permet de nous faire basculer du bon côté".
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