Au total, la mairie de Monaco a dénombré des autocollants sur près de la moitié de ses horodateurs. Attention donc quand vous réglez votre stationnement car ce n'est pas la première fois que cela arrive sur la Côte d'Azur.
La mairie de Monaco a envoyé un communiqué, ce vendredi 4 octobre, pour alerter après avoir découvert "une fraude aux horodateurs du stationnement en surface".
Un autocollant comportant un QR code frauduleux a été apposé sur ces horodateurs invitant l’utilisateur à procéder au règlement de son droit de stationnement, en le scannant et en le dirigeant vers des sites malveillants.
Mairie de Monacodans un communiqué
L'autocollant, comportant le logo de "PayByPhone", renvoyait vers un formulaire de paiement avec l'entête de l'application mobile. Un formulaire disponible également en italien et en allemand. De quoi induire en erreur l'utilisateur jusqu'au moment de valider son moyen de paiement.
Mais en cliquant sur les liens présents autour du formulaire, il est possible de se rendre compte que cette page est factice. Plusieurs liens renvoient vers une "page not found" ou sont inactifs. Et, quand on sélectionne un formulaire dans une langue étrangère, tout n'est pas traduit, notamment "stationnement" et "paiement des FPS", qui apparaissent en français...
"Aucun horodateur monégasque n'a de QR code"
Au total, 40 des 86 horodateurs que compte la ville étaient concernés.
La mairie monégasque en profite pour faire de la prévention : "il est rappelé que les seuls moyens de paiement sont les applications PayByPhone/Monapass, par pièces, carte bleue ou sans contact. Aucun des 86 horodateurs monégasques n’est doté d’un QR code".
L’ensemble des horodateurs de Monaco ont été contrôlés et les autocollants retirés.
Mairie de Monacodans un communiqué
La mairie incite tous les automobilistes qui ont utilisé ces faux QR code et qui pensent avoir été victimes de cette fraude à se manifester auprès des agents de la Sûreté publique. De son côté, la commune va déposer une plainte.
Monaco n'est pas la seule ville à être touchée par cette arnaque.
Au mois de juillet dernier, la ville de Nice en avait elle aussi été victime, notamment sur trois de ses axes très fréquentés. Les agents municipaux avaient alors passé en revue l'ensemble des 750 horodateurs potentiellement concernés.