La "cellule terroriste mentonnaise" jugée par la cour d'assises spéciale à Paris

Ils prévoyaient une attaque terroriste dans les Alpes-Maritimes. Interpellés en novembre 2017, 7 hommes, dont 5 Mentonnais, sont jugés par la cour d'assises spéciale à Paris depuis ce lundi 4 janvier.

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Le coup de filet a eu lieu le 7 novembre 2017, en région parisienne, en Suisse et à Menton. 10 personnes interpellées au petit matin, dont 5 dans la ville azuréenne. Des individus de 20 à 65 ans, arrêtés dans le quartier du Careï :

Une équipe de France 3 Côte d'Azur s'était rendue dans le quartier juste après les interpellations :

Parmi ces Mentonnais figure un jeune homme soupçonné d'être l'administrateur d'une page sur la messagerie cryptée Telegram, sur laquelle les membres du groupe communiquaient.

Le contenu de leurs échanges a alerté l'antiterrorisme français. Le groupe, dont les membres mentionnaient clairement leur allégeance à l'Etat Islamique, évoquait des projets d'attaques terroristes, à la voiture-bélier, au couteau, dans les Alpes-Maritimes. Aucune date précise n'était arrêtée, mais le groupe prévoyait de cibler des personnalités politiques locales, des lieux symboliques comme la gare de Monaco, ou des événements populaires comme la Fête du citron à Menton.

Depuis lundi 4 janvier, sept membres présumés de cette cellule terroriste comparaissent devant la cour d'assises spéciale à Paris. Parmi eux, les cinq personnes interpellées à Menton : quatre jeunes appartenant à deux familles différentes, et un ancien militaire de 65 ans, radicalisé, devenu "coach" des jeunes. 

Dans le box également, un homme de 27 ans d'origine bosniaque, imam autoproclamé, vivant dans le canton de Vaud, en Suisse. Cerveau présumé de la cellule, c'est ce dernier qui est au centre des débats depuis deux jours. Le Vaudois aurait pris en main la mise en relation des autres membres, répartissant les rôles, proposant des modes opératoires.

Les autres accusés devraient être entendus à partir de ce vendredi.

Le procès doit durer jusqu'au 15 janvier. Les accusés encourent jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.

 

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