Les deux chapelles de La Brigue (Alpes-Maritimes) ont été retenues parmi les 18 sites sélectionnés pour bénéficier de la quatrième édition de la Mission Patrimoine de Stéphane Bern.

"C'est formidable, ce sera un attrait supplémentaire pour le tourisme !", s'enthousiasme Barthélemy Basso, de la confrérie des Pénitents blancs. Dans la petite commune de La Brigue (Alpes-Maritimes), la sélection de deux de ses édifices religieux pour bénéficier du Loto du Patrimoine a été une agréable surprise.

On a fait le dossier au mois de décembre et on a eu la chance d'être tiré au sort. Après la tempête Alex, c'est une bonne nouvelle car la commune n'a pas les moyens d'effectuer tous ces travaux.

Louise Turmel, première adjointe au maire de La Brigue

Car ces deux édifices affichent les ravages du temps... et du manque d'entretien. Dans un communiqué, la Fondation du patrimoine détaille : "les toitures en lauze ne sont plus étanches et présentent même des trous qui laissent d'importantes quantités d'eau s'infiltrer et percoler au travers des voutes et des murs support des somptueux décors".

1,2 million d'euros de travaux

"Ici, nous avons une grande fissure du sol au plafond", montre Bathélemy Basso en entrant dans la chapelle de l'Assomption, dédiée aux mystères de l'Incarnation. "C’est dangereux pour l'extérieur. C'est dommage de laisser dans un état pitoyable cette chapelle !"

Cette chapelle est la plus dégradée des deux bâtiments. Les fissures sur des fresques baroques et les murs porteurs y sont nombreuses. Les toits sont à refaire. Dans la chapelle de l'Annonciation voisine, le mur de la nef est détruit en partie et plusieurs fresques murales se sont effacées avec le temps.

Au total, la restauration des deux chapelles est chiffrée à 1,2 million d'euros. Sur ce montant, l'Etat en subventionnera la moitié et le département, 30%. Le reste (environ 240.000 euros) sera complété au maximum avec les gains de la Mission patrimoine, qui seront connus en septembre lors des Journées du patrimoine.

En tant que Pénitent, j'aimerais bien qu'on puisse officier le plus tôt possible à l'intérieur et que l'on puisse refaire comme dans le temps : sortir en procession pour retourner dans la Collégiale.

Bathélemy Basso, confrérie des Pénitents blancs

Les travaux les plus urgents -la toiture- commenceront dès cet été pour une réouverture au public espérée pour 2023.

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