La plainte a été déposée ce mercredi auprès de la gendarmerie de Dinan, dans les Côtes d'Armor, où est domicilié Maxime Nicolle, figure des "gilets jaunes".
Selon un procès-verbal d'audition diffusé sur le compte Twitter de Juan Branco, son avocat, Maxime Nicolle a déposé plainte pour "menaces" et "entrave à la liberté de manifester".
La plupart des faits se seraient produits le samedi 19 janvier vers 20h, lors d'une manifestation de "gilets jaunes" à Toulouse. Dans sa plainte, Maxime Nicolle décrit un policier de la brigade anticriminalité de Toulouse, vêtu d'un brassard orange et d'un casque de moto et muni d'un LBD40 (lanceur de balles de défense), qui aurait pointé un doigt vers lui en disant "soit tu rentres chez toi, soit il risque de t'arriver quelque chose" et "la nuit tous les chats sont gris et il serait dommage qu'il t'arrive quelque chose".
Je précise que cela a été fait de manière concertée, il y avait une vingtaine de policiers autour. Ils étaient en civil et en tenue de police" M. Nicolle
Mais la plainte concerne également la manifestation du samedi 9 février à Menton (Alpes Maritimes) où Maxime Nicolle et plusieurs "gilets jaunes" n'ont pas pu passer la frontière pour rejoindre des personnes soutenant leur action à Vintimille. La plainte porte sur la violation à la liberté de circulation entre la France et l'Italie.
Maxime Nicolle affirme également être "suivi" et qu'il sera "peut-être obligé de déménager" si "ça continue". La procureure de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) Christine Le Crom a indiqué à l'AFP qu'elle allait se dessaisir "au profit du parquet territorialement compétent", soit celui de Toulouse.