C’est à 2000 mètres d’altitude et dans le silence des alpages qu’éleveurs et bergers sont constamment aux aguets. Leur mission : mettre à l’abri les brebis, à l’abri des maladies mais aussi des prédateurs.
Au volant de son 4/4, Romain Marcel, un éleveur de 29 ans dans le secteur de Roubion dans le Parc du Mercantour peut rejoindre la bergerie et son cheptel en 30 minutes.
Un voyage qu'il effectue une fois tous les dix jours pour veiller sur la santé du troupeau.
Encore faut-il retrouver le blessé parmi les 800 têtes, là aussi le coup d'œil et l'expérience font la différence.
C’est pourquoi il faut être rapide et efficace."Quand un animal est malade, ça peut vite se transformer en épidémie" nous explique l’éleveur, Romain Marcel.
Le vétérinaire le plus proche étant à 2 heures de route, la survie de l’animal repose sur les premiers gestes.
Pire que la maladie, il y a le prédateur.
Le loup que ni les filets électriques ou les patous ne peuvent arrêter.
Le #loup d'Ebly enfin filmé... et une naissance de louveteaux confirmée ! @natuurpunt @natagora - https://t.co/tAIJwXEIFg via @rtbfinfo
— Dominique Gilbart (@DGilbart) 29 juin 2019
L'an dernier, en poste dans les Pyrénées, Gwen a subit l'attaque d'un ours. Quatre brebis étaient mortes.
La bergère sait qu’elle doit rester sur ses gardes, en permanence.