Selon Jean-Pierre Royannez, membre de la FNSEA Drôme-Ardèche qui siège au Groupe National Loup, on ne tue pas assez de loups en France. C'est ce qu'il a déclaré à l'issue de la réunion du groupe loup, mardi.
Alors qu'une attaque attribuée au loup a eu lieu la semaine dernière à Roquebillière, tuant une vingtaine de brebis, le syndicaliste agricole Jean-Pierre Royannez a estimé qu'on ne tue pas suffisamment de loups en France. 17 ont été abattus depuis l'été dernier, alors que 36 "prélèvements" sont autorisés administrativement au niveau national.
Pour lui aujourd'hui "la situation n'est plus sous contrôle, le loup n'est plus sous contrôle". A la sortie de la réunion du Groupe National Loup mardi, Jean-Pierre Royannez, représentant des agriculteurs pour la FNSEA au sein de ce groupe, a réclamé "une procédure administrative d’urgence permettant la destruction des 20 loups restants pour cette campagne, et ce d’ici le 21 mai, prochain Groupe National Loup".
"Nous réclamons nos vingt loups de trop", clame le syndicaliste dans un communiqué.
Le syndicaliste estime qu'il faudrait accélérer les tirs avant la montée des troupeaux en estive (c'est à dire la période pendant laquelle les animaux gagnent le pâturage libre), où les troupeaux sont plus vulnérables.
Selon l'office national de la chasse et de la faune sauvage, en 2013, en France, 1866 attaques de troupeaux ont été attribuées au loup, faisant plus de 6000 victimes, la majorité étant des moutons.