Les analyses toxicologiques réalisées sur l'automobiliste qui a mortellement percuté un agent de Vinci Autoroutes dimanche sont négatives. La garde à vue de l'homme a été prolongée.
Il n'avait pas consommé de produits stupéfiants. Les analyses toxicologiques de l'automobiliste qui a provoqué un suraccident sur l'A8 dimanche sont négatives. Cette information a été confirmée par le parquet de Nice à France 3 Côte d'Azur ce mardi 5 mars.
La garde à vue de l'homme a aussi été prolongée ce mardi. Elle avait commencé lundi, au lendemain d'un suraccident qu'il a provoqué au niveau de la commune de La Turbie (Alpes-Maritimes), et qui a causé la mort de Tony Nellec, employé de la société d'autoroutes Escota (Vinci Autoroutes). Le patrouilleur avait 54 ans. Quatre autres personnes, dont deux gendarmes, ont été blessées.
"Circonstances inacceptables"
Dans un communiqué, Vinci a évoqué "un terrible accident" provoqué dans des "circonstances inacceptables" par "une voiture folle" venue percuter des patrouilleurs d'Escota, des gendarmes et des dépanneurs qui portaient assistance à un premier véhicule accidenté et à ses occupants, après avoir mis en place un balisage pour sécuriser la zone.
Selon Vinci, qui a décidé de porter plainte pour homicide, les images "attestent d'une vitesse très excessive et d'une conduite dangereuse de la part du conducteur de la voiture folle". Une enquête a été ouverte pour "homicide involontaire par manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence" et "blessures involontaires".
Chaque année, Vinci Autoroutes déplore des dizaines d'accidents impliquant des professionnels de la route.
En 2023, 52 véhicules de l'entreprise ont été percutés par des tiers. Cela représente une moyenne d'un accident par semaine.