L'agression s'est déroulée ce matin à l'hôpital Pasteur II de Nice, un détenu (amené pour des soins) a tenté de s'échapper en prenant en otage un de ses gardiens. Après une rixe, les gardiens ont réussi à maîtriser le detenu qui est à présent en garde à vue. Les gardiens sont légèrement blessés.
Tout s'est déroulé ce matin dimanche 1er octobre. Un détenu de la maison d'arrêt de Nice, en soin à l'hôpital Pasteur II, tente une évasion. Les gardiens qui l'escorte s'interposent et sont blessés dans la bagarre. Le détenu a été maîtrisé, il est en ce moment en garde à vue à la caserne Auvare à Nice.
Un plan bien anticipé
A 7h du matin, le détenu s'auto mutile, se coupe les veines. Immédiatement une escorte est mise en place pour l'amener à l'hôpital. A la suite de soins il est conduit dans une salle avec son escorte.
Le détenu créé une diversion avec l'un des gardiens et profite de ce moment pour se dé-menotter du lit. Il avait conservé sur lui un peu de vaseline dans un petit pot ainsi qu'une lame en céramique caché dans un étui en carton. Il prend alors un des gardiens par le col, et le retient en otage.
Les autres surveillants s'interposent et s'en suit une bagarre.
ça aurait pu être bien pire, bien plus dramatique pour les collègues et le public. Explique le secrétaire UFAP UNSA Souab Nordine
Les forces de police sont appelées en renfort, elles interpellent le détenu et le place en garde à vue aux alentours de onze heures.
Des points de suture
Les surveillants pénitentiaires sont sous le choc, l'un d'eux est blessé à la jambe et à la main et a subi quelques points de suture. Les autres collègues souffrent de contusions multiples.
Le chef d'établissement de la maison d'arrêt de Nice s'est immédiatement rendu sur place.
C'est important pour les équipes que le directeur soit présent dans un moment pareil. Explique le syndicaliste UFAP UNSA
Les surveillants ont déposés plaintes à la caserne Auvare en fin de mâtinée. Concernant l'hôpital Pasteur II, le personnel n'a pas souhaité s'exprimer.
Conséquences de l'événement
A la suite de cet événement, l'inter-syndicale de la maison d'arrêt de Nice se mobilise, ils annoncent un blocage demain lundi 2 octobre devant la prison pour:
alerter les autorités sur la dangerosité de ces extractions.
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