Attentat de Nice : une famille veut le dépaysement de la procédure pénale sur la sécurité

L'avocat d'une famille qui a perdu un enfant le soir de l'attentat veut que la procédure sur les failles de sécurité reprochées aux organisateurs du feu d'artifices, soit menée dans un autre département que les Alpes-Maritimes.

L'avocat d'une famille qui a perdu un enfant le soir de l'attentat veut que la procédure sur les failles de sécurité  reprochées aux organisateurs du feu d'artifices, soit menée dans un autre département que les Alpes-Maritimes.

La sécurité des  30.000 personnes qui assistaient au feu d'artifices à Nice, ce soir du 14 juillet 2016 était-elle garantie ? Comment le camion conduit par  Mohamed Lahouaiej Bouhlel a t-il pu circuler et rouler sur la foule en faisant 86 victimes et des centaines de blessés?
Pour les parents d'un enfant décédé ce soir là, l'enquête ne peut et ne doit pas être diligentée à Nice.
Leur avocat, maître Yassine Bouzroua demandé le dépaysement de l'enquête au parquet général de la cour d'appel d'Aix-en-Provence.

"IL Y A UN BLOCAGE DU PARQUET", SELON L'AVOCAT


Maître  Bouzrou, intervient dans le cadre d'une plainte avec constitution de partie civile déposée avant Noël, ce qui lui donne accès au dossier. Il  reproche au parquet de Nice ses atermoiements, et il attend avec impatience de voir désigner un magistrat instructeur. Pour lui, le dépaysement s'impose : le procureur a participé aux réunions préparatoires sur les risques d'attentat, son enquête préliminaire classée sans suite le 19 janvier dernier serait partielle faute d'avoir entendu le préfet ou les policiers.


AUCUN FAIT DE NATURE A ENGAGER UNE RESPONSABILITE PENALE SELON LE PROCUREUR


Après l'attentat, le parquet de Nice avait été saisi de plaintes contre l'Etat et la municipalité de Nice pour mise en danger de la vie d'autrui, déposées par 23 familles ou proches de victimes.
Le procureur  Jean-Michel Prêtre, a décidé de classer cette première enquête sans suite, estimant  qu'il ne pouvait retenir "aucun fait de nature à engager une quelconque responsabilité pénale à l'encontre de quiconque".
Il avait toutefois indiqué que cette décision ne scellait pas irrémédiablement l'affaire, assurant que les plaignants pouvaient déposer plainte avec constitution de partie civile pour obtenir une instruction indépendante, ou se retourner devant des juridictions administratives ou civiles.
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