Le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI) examine encore 1 404 autres demandes.
Deux mois après l'attentat de Nice, 441 victimes ont reçu une indemnisation et 1 404 demandes sont en cours d'examen, selon le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI). Le fonds a ainsi versé pour 5,2 millions d'euros, mais le montant global pourrait atteindre 300 à 350 millions d'euros.
Le 14 juillet à Nice, plus de 30 000 personnes étaient présentes sur la promenade des Anglais pour assister au feu d'artifice. Quelques 86 personnes ont été tuées et plus de 400 personnes blessées, lorsqu'un terroriste a lancé son camion dans la foule.
Indemnisation assurée dans la "zone de danger"
"Le fonds de garantie indemnisera toutes les personnes, quelle que soit la nature de leur dommage, physique ou psychique, qui étaient présentes dans la zone de danger, et étaient donc menacées de mort", assure son directeur général. Cette "zone de danger" définie par le fonds de garantie, "inclut dans toute leur surface le trottoir et la voie de circulation empruntés par le camion meurtrier". Et "elle pourrait le cas échéant être élargie en fonction d'éventuels éléments d'appréciation nouveaux sur la zone de risque."
Le fonds de garantie a également ouvert 2 756 dossiers d'indemnisation de victimes des attentats du 13 novembre qui avaient fait 130 morts à Paris et Saint-Denis.