Dans une lettre publiée ce matin, Olivier Bettati, ancien adjoint de Christian Estrosi, annonce qu'il est candidat à l'élection municipale à Nice. Avec un liste "composée de femmes et d’hommes, de la sphère publique ou privée, au-delà des clivages partisans nationaux".
Démissionnaire de ses fonctions d'adjoint au maire de Nice à la suite de la volonté de Christian Estrosi d'ester en justice en cas de critique de la situation économique de la ville, Olivier Bettati parle de "dérive autocratique".
Il poursuit : la préservation de ces droits fondamentaux est impérative pour permettre à la démocratie de se pérenniser en toute quiétude."
"Un ensemble de dérive depuis 2008"
Et il fait référence au Général de Gaulle : "Le Général De Gaulle avait à ce propos tenu à faire inscrire dans la Constitution de la Cinquième République le rôle fondamental de l’expression des formations politiques dans l’exercice démocratique pour le protéger. Cette malheureuse initiative, vient parachever un ensemble de dérives depuis 2008."D'où sa décision de se présenter à l'élection municipale en mars prochain:
"Il est temps de proposer aux Niçoises et aux Niçois, une autre vision de Nice, plus proche, plus humaine, plus crédible, plus ancrée dans notre « vraie vie ». Une vision refusant la démagogie et les coups de communication masquant la triste réalité d’un mandat gâché."
Olivier Bettati a démissionné de l'UMP jeudi. Il explique avoir eu une longue discussion avec Jean-François Copé, président du mouvement. mais que "mon cœur, mes tripes et mon enthousiasme restent eux, à l’UMP".
Avec qui ?
Deux hommes devraient suivre Olivier Bettati: Benoît Kandel, ancien 1er adjoint de Christian Estrosi et Marc Concas, conseiller général, qui n'a toujours pas digéré de voir le parti socialiste refuser une primaire à Nice. Mais ce n'est pas encore fait. Olivier Bettati parle "de femmes et d’hommes, de la sphère publique ou privée, qui, au-delà des clivages partisans nationaux, ont surtout la passion de notre ville de Nice au cœur."Dans une interview à Nice-matin, le nouveau candidat explique qu' "il n'était pas question de rejoindre la liste Peyrat-Icart. Je ne veux pas être le porte-parole des anciens et des aigris, des revanchards."