Adjoint du territoire "Collines niçoises", conseiller métropolitain, Olivier Bettati, 44 ans, a démissionné de la majorité municipale et rendu ses délégations. Il est resté conseiller municipal. Mais, désormais, il ne peut plus se prévaloir de l'étiquette UMP, puisqu'il vient d'être suspendu.
Cette décision, prise par le bureau national de l'UMP, n'a rien de surprenant. La guerre est engagée; elle sera sans merci entre le maire de Nice : Christian Estrosi et Olivier Bettati. C'est un nouvel épisode dans le cadre des hostilités, en attendant l'étape suivante.
Olivier Bettati fera vraisemblablement part, dans les jours à venir, de ses velléités pour briguer le fauteuil très convoité de la 5ème ville de France. Avec qui? Les rumeurs vont bon train; Benoît Kandel, ex-1er adjoint, tombé en disgrâce en septembre dernier; Marc Concas, certes socialiste, mais fâché avec Patrick Allemand depuis qu'il n'a pu obtenir l'investiture PS dans la 1ère circonscription de Nice aux législatives de 2012.
En tout état de cause, il s'agirait de constituer un front anti-Estrosi au delà des clivages politiques.
Dans cette hypothèse, tout laisse à penser qu'Olivier Bettati serait exclu de l'UMP. Mais est-ce vraiment de nature à l'affecter et à contrarier ses projets et ses ambitions?