Le temps de quelques heures, ils ne sont plus cascadeurs, mais Batman, Superman ou Hulk. Déguisés en super-héros. Sous les déguisements, des hommes qui ont permis à des enfants hospitalisés pour de courtes ou moyennes durées de s’évader de leur quotidien.
Cette année, pour Halloween, à l'hôpital Lenval de Nice, de drôles de personnages apparaissent et disparaissent, à travers les vitres de l'établissement. Les enfants n'ont pas de doute, c'est bien Superman, Spiderman, Batman, Captain America qui surgissent et leur font coucou. Situé à Nice, l’hôpital Lenval est un établissement spécialisé dans les soins pédiatriques. Chaque année, pour distraire les enfants les super-héros font leur retour.
"On est tous fans de super héros "
La fondation Lenval est coutumière de ce genre d’opérations destinées à divertir des enfants souvent enfermés dans leurs chambres et leurs pathologies. Pour le dernier Halloween, des super-héros se sont élancés dans les airs pour le plus grand plaisir d’enfants ébahis par ce spectacle.
J’ai adoré, c’était très joli. J’ai vu Spiderman, Ironman, Hulk et Dead Pool. C’était trop beau.
Sélénaà France 3 Côte d’Azur
Après des jours, des mois, voire des années d’hospitalisation, cette parenthèse magique offre un réel moment de répit.
"Ce sont des conditions compliquées pour les enfants de tous âges. On est tous fans de super-héros, donc j’ai trouvé ça génial", ajoute un père de famille.
Une animation drôle et surtout bénéfique
Pour une journée, sortir de leur quotidien, ne plus penser aux soins, c’est essentiel pour les enfants hospitalisés. "C’est important parce que sinon pour eux c’est compliqué. Ce divertissement leur fait du bien", explique Livia Hermann Infirmière à l'hôpital Lenval .
Quelques heures avant leur descente spectaculaire, huit cordistes d’une entreprise spécialisée dans les bâtiments mettent en place leurs équipements.
C’est une installation qui prend beaucoup de temps, qui est assez complexe mais qui vaut le coup.
Maxime Gendron Responsable qualité et sécurité Acrobaticaà France 3 Côte d’Azur
C’est enfin le grand saut, une habitude pour ces professionnels. "Cela ne me fait pas peur, car je suis superman et superman n’a peur de rien", indique un des cordistes. Un souvenir mémorable pour la centaine d’enfants malades de la fondation.
Article rédigé avec Manon Hamiot.