Depuis jeudi, plus d'opérations dans le service des professeurs Pascal Boileau et Christophe Trojani. Le personnel, soutenu par les docteurs, proteste contre le manque de moyens, ils n'opèrent plus que les urgences graves.
A l'intérieur de l'hôpital, tout semble calme, devant l'entrée de Pasteur 2, c'est plus agité. Ce vendredi, les personnels du service de l’institut universitaire locomoteur et du sport manifestent accompagnés, au micro, du professeur Christophe Trojani.
Ils demandent des moyens à la direction du Centre Hospitalier Universitaire de Nice. Cela concerne toute l’orthopédie et la traumatologie, selon les professeurs Pascal Boileau et Christophe Trojani il n'y a pas assez de soignants, de matériel dans les salles d'opération et de médecins anesthésistes.
Plus d'opérations
Depuis jeudi, le secrétariat du service annule les rendez-vous. Le bloc opératoire est fermé, sauf pour les cas les plus graves. Pour les polytraumatismes avec fractures du bassin ou de la colonne vertébrale, le service continue les opérations, les autres patients sont renvoyés vers les cliniques privées.
Pascal Boileau et Christophe Trojani ont envoyé deux courriers à la direction depuis le printemps dernier qui sont restés sans réponse. Cette même direction a refusé ce vendredi de répondre à nos questions face caméra.
Un service rentable
Selon le magazine Le Point le service est le plus rentable de l'hôpital de Nice Il génère un gain de 600 000 euros par semaine soit 32 millions d’euros sur l’année.
Le classement des meilleurs services de France par nos confrères le classe numéro 2 en chirurgie de l’épaule et numéro 10 dans le traitement des mains, prothèses de hanche et Genoux.
Le reportage d'Olivier Orsini et Nathalie Morin sur le sujet :
La direction du CHU et délégués CGT devraient se rencontrer pour échanger sur le sujet le 3 octobre.