Les yeux embués, Calogero livre un concert émouvant pour la cérémonie d'hommage à l'attentat de Nice. L'émotion est trop vive, les larmes coulent et l'artiste ne parvient pas à finir sa chanson "Les Feux d'Artifice". Revivez ce moment fort de la journée du 14 juillet.
C'est le coeur noué par la tristesse que le chanteur Calogero a fini son concert, lors de la cérémonie d'hommage à l'attentat de Nice du 14 juillet. La gorge serrée, sa voix se tait en pleine interprétation de sa chanson "Les Feux d'Artifice. Les larmes coulent le long de ses joues. L'émotion est vive sur scène et parmi le public.
Ce sera l'une des images les plus marquantes de la soirée. Après une minute de silence, Calogero entame son titre "Les Feux d'Artifice", au piano, accompagné par l'orchestre philarmonique. Et les larmes l'empêchent de finir sa chanson.
Une chanson hommage
Voici les paroles complètes de la chanson "Les Feux d'Artifice" :On allait aux feux d'artifice
Voir ces étoiles de pas longtemps
Qui naissent, qui brillent et puis qui glissent
En retombant vers l'océan
Et ça fait des étoiles de mer
Ça met dans les yeux des enfants
Des constellations éphémères
Et on s'en souvient quand on est grand
Dans le ciel vibrant de musique
Je voyais naître des planètes
Jaillir des lumières fantastiques
Et tomber des pluies de comètes
Je m'imaginais amiral
Regardant voler mes flottilles
J'ai fait des rêves admirables
Sous ces fusées de pacotille
(Refrain:)
On allait aux feux d'artifice
Voir ces étoiles de pas longtemps
Qui naissent, qui brillent et puis qui glissent
En retombant vers l'océan
Et ça fait des étoiles de mer
Ça met dans les yeux des enfants
Des constellations éphémères
Et on s'en souvient quand on est grand
Puis sous les cieux incandescents
Quelqu'un refaisait mes lacets
Je voyais des adolescents
Au loin, là-bas, qui s'enlaçaient
Ça laissait dans mes yeux longtemps
Des traînées de rose et de vert
Je voyais dans mon lit d'enfant
Des univers sur mes paupières
Nous sommes comme des feux d'artifice
Vu qu'on est là pour pas longtemps
Faisons en sorte tant qu'on existe,
De briller dans les yeux des gens
De leur offrir de la lumière
Comme un météore en passant
Car, même si tout est éphémère,
On s'en souvient pendant longtemps