Charançon rouge du palmier : un Niçois accuse la ville de ne pas appliquer les traitements insecticides obligatoires

Un Niçois a porté plainte contre X. Pour lui, la ville de Nice a opté pour un moyen de lutte 100% naturel qui a mis délibérément en danger un patrimoine végétal remarquable.

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A  Nice, le 24 juillet dernier, un riverain du parc Vigier, Bernard Goubert, a décidé de porter plainte contre X auprès du Procureur de la République. Il estime que la ville de Nice a opté pour un moyen de lutte contre le charançon rouge, insecte tueur de palmiers, qui n'est pas efficace. Du coup, pour lui, la commune ne respecterait pas ses obligations légales, car elle n'appliquerait pas les traitements insecticides obligatoires.

 

Bernard Goubert reproche  donc à la commune de s'être "engagée aveuglément" dans la promotion d'un traitement expérimental, une solution naturelle  avec une nouvelle souche de champignon en complément du traitement par nématodes (des vers qui s'attaquent aux nuisibles).
Et pour ce riverain du parc où la ville a procédé à des tests avec ce procédé, le résultat parle de lui-même :  "65% des palmiers y sont morts ou en train de mourir".
 

Une ville qui ne respecte pas ses obligations


Ce particulier est soutenu par le Collectif méditerranéen pour la sauvegarde des palmiers  et il met en avant l'action menée par d'autres communes comme Fréjus pour sauver les arbres avec d'autres protocoles.
La loi fait obligation aux propriétaires, privés ou non, de palmiers, de les traiter en choisissant l'une des trois stratégies obligatoires proposées, qui toutes incluent, au moins comme complément estival, un traitement à base d'insecticide conventionnel.
 

Un traitement avec une autorisation de mise sur le marché pour la ville


Certaines communes, dont Nice, ont toutefois obtenu, mais uniquement à titre expérimental, une dérogation pour un traitement complémentaire à base de champignons. A l'AFP, la municipalité explique utiliser ce procédé "de manière légale car il bénéficie d'une autorisation de mise sur le marché".
Défendant une politique "zéro-phyto destinée à protéger la santé de ses concitoyens", la ville évoque aussi "les nuisances et risques sanitaires qu'engendrerait l'utilisation de pesticides, de surcroît durant les mois de juillet et août où Nice connaît une forte fréquentation".


 
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