Les chauffeurs VTC font un barrage filtrant devant l'aéroport de Nice

Les chauffeurs de VTC ont décidé d'observer une  "grève illimitée". Ils veulent l'instauration d'un tarif minimum et ils bloquent l'entrée de l'aéroport.

Depuis 6 heures ce matin, les un barrage filtrant est en place devant l'aéroport de Nice.  


Toutes les entrées de l'aéroport sont bloquées à Nice par une centaine de personnes


a indiqué Mimoun Zarioh, représentant de "l'Union des VTC", essentiellement composée de chauffeurs CFDT.


Les manifestants "laissent passer les particuliers et les taxis, mais pas les VTC", a-t-il ajouté. "On fait de la sensibilisation" autour de la tarification minimale, réclamée à l'État depuis des mois, a-t-il dit.


Une demande de tarification minimum


Les grévistes, regroupés au sein d'une "Union des VTC" (dont fait partie la CFDT) observent un mouvement national. Ils veulent pousser l'État à instaurer une "tarification minimum", avec une "course minimum à 12 euros net" pour le chauffeur et "les tarifications à 1,50 euro au kilomètre, 0,50 euro à la minute et 2 euros de la prise en charge".
 

Les grévistes demandent une "course minimum à 12 euros net"


La ministre des Transports, Élisabeth Borne, a annoncé le 8 décembre le lancement imminent d'une mission de réflexion abordant notamment la question de "la mise en place d'une tarification minimale".

Pourtant "l'État continue de ne rien faire pour éviter qu'en France un travailleur puisse être payé 4,50 euros de l'heure!", dénonce l'Union des VTC.



La mission de réflexion, menée par les inspections des ministères des transports (CGEDD) et des affaires sociales (IGAS), "a engagé ses travaux et elle prendra contact avec vous prochainement pour recueillir, le cas échéant, votre contribution", a indiqué Mme Borne mercredi dans un courrier aux acteurs du transport public particulier de personnes (taxis, VTC, plateformes).

Dans ce texte, dont l'AFP a eu copie, la ministre "envisage" de réunir ces interlocuteurs "au début du mois de mars pour partager l'information sur les actions engagées, rendre compte des travaux des deux missions d'inspection et poursuivre le débat sur l'évolution du secteur". 
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