Pour Chirstian Estrosi les meetings de François Fillon se suivent et se ressemblent. Une nouvelle fois le président de la région PACA a été sifflé par des militants de droite. Cette fois, la scène s'est passée à Nice, ce lundi 17 avril.
A Nice l'ambiance était électrique lors du meeting de François Fillon. Christian Estrosi a été sifflé par une partie des militants de droite qui ne lui pardonnent pas d'avoir demandé à François Fillon, empêtré dans ses ennuis judiciaires, de renoncer à la candidature. Ces mêmes militants lui reprochent également d'avoir rencontré Emmanuel Macron, candidat En Marche ! à l'élection présidentielle, au début du mois d'avril.
Estrosi prend la parole, la salle se déchire entre les pro et les anti #FillonNice pic.twitter.com/zTOySx6NEG
— Paul Aveline (@PaulAveline) 17 avril 2017
Les gens sifflent encore Estrosi & réclament la fin du discours. «Ça suffit», crient certains et d'autres en appellent à Fillon #FillonNice
— Olivier Pérou (@OlivierPerou) 17 avril 2017
Si le président de la région Paca a également été applaudi quand il a parlé de la nécessité de se "rassembler pour assurer l'unité française", il a été hué lorsqu'il a dénoncé la députée FN du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen, qui "ne trouve rien à redire à la scandaleuse déclaration de sa tante" Marine Le Pen sur le Vel d'Hiv. Il est toutefois diffiicle de dire si c'est la personne de M. Estrosi qui était sifflée ou les Le Pen et les déclarations sur le Vel d'Hiv.
La présidente du Front national avait provoqué une polémique en affirmant à la télévision, le 9 avril: "Je pense que la France n'est pas responsable du Vel d'Hiv", la rafle de plus de 13.000 Juifs dont plus de 4.000 enfants, les 16 et 17 juillet 1942 à Paris.
"Il nous reste six jours pour gagner. François, si dans cette campagne je n'ai pas fait partie de ces petits courtisans, j'ai conservé ma liberté de parole, comme je l'ai fait depuis 30 ans, pour (Edouard) Balladur, pour Jacques Chirac, pour Nicolas Sarkozy, et aujourd'hui pour toi. Cette liberté de parole est toujours au service de l'intérêt général, du rassemblement, de l'unité de notre famille politique et du centre", a également affirmé M. Estrosi, de nouveau sifflé par le public scandant le nom du candidat, visiblement impatient de l'écouter.
En prenant la parole, M. Fillon a demandé à la foule d'applaudir le président de Paca, ainsi que les autres élus présents, notamment le député des
Alpes-Maritimes Eric Ciotti.
