Avant son meeting au parc Chanot à Marseille cet après-midi, Emmanuel Macron sera reçu à la région, à sa demande ce matin, par Christian Estrosi. Le président LR précise qu'il s'agit d'un "accueil républicain".
A trois semaines du premier tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron, leader d'En Marche, sera reçu ce samedi après-midi par le président de la région Christian Estrosi à l'hôtel de région à Marseille.
La rencontre a eu lieu à 8h45 à la demande du candidat en déplacement dans la cité phocéenne. Le président Estrosi précise de son côté qu'il s'agit là d'un "accueil républicain", et que "cela n'a rien à voir avec les sifflets" essuyés par M. Estrosi lors du meeting de François Fillon, vendredi soir à Toulon.
"Christian Estrosi est et restera gaulliste"
Invité à prendre la parole lors de cette réunion publique, qui s'est tenue dans le Zénith bondé de la préfecture du Var, M. Estrosi, quiavait demandé il y a quelques semaines à M. Fillon de renoncer à sa candidature en raison de ses ennuis judiciaires, s'est fait copieusement huer par la foule, qui scandait le nom de Fillon pendant qu'il parlait.
"Christian Estrosi est et restera gaulliste et soutien le candidat de sa famille politique car il place la fidélité au-dessus de tout", affirme son entourage. "Il est allé au meeting de Fillon le rappeler et ne trahira pas les valeurs gaullistes qu'il défend. En tant que président de Région, il a des majorités qui contiennent de la société civile et ne place pas l'appartenance à un parti politique comme
boussole".
"Il reçoit tous ceux qui lui demandent"
"Dans ses responsabilités de président élu sur des valeurs républicaines, il reçoit tous ceux qui lui demandent et qui veulent parler de sa région, qu'ils soient du centre, de la droite ou de la gauche. Macron en visite à Marseille a demandé un rendez-vous pour un entretien dans un esprit républicain", ajoute-t-on.Christian Estrosi a été élu président de la région Paca en décembre 2015, contre la candidate FN Marion Maréchal Le Pen, alors que le candidat PS Christophe Castener, arrivé en troisième position au premier tour, s'était retiré, comme le lui avait demandé la direction du PS.