Plus mauvaise attaque de Ligue 1, l'OGC Nice (13 buts marqués) voit son mercato repartir de zéro après le coup de tonnerre de la démission de ses président et directeur sportif.
Nice se retrouve dans une drôle de situation : les futur-ex président et directeur sportif vont gérer les ventes. Les arrivées seront gérées par les actionnaires majoritaires sino-américains, Chien Lee, Alex Zheng et Paul Conway. Problème : ils n'ont pas beaucoup de contacts ni d'expérience du terrain.
Pendant cette révolution, Patrick Vieira attend du renfort, surtout en attaque où Mario Balotelli va partir, peut-être à Marseille. "J'ai eu l'un des actionnaires pour discuter du mercato et du projet" mais "je n'ai aucune garantie", a rapporté l'entraîneur niçois mardi 15 janvier devant la presse. "Si des recrues n'arrivent pas, nous ferons sans. Je travaillerais avec les joueurs présents et nous ferons tous plus".
"Nos pistes sont mortes"
Avec deux buts sur penalty seulement lors des cinq derniers matches, les Aiglons ont pourtant grandement besoin de renforts offensifs, à la création comme à la finition.La cellule de recrutement, guidée par Rivère et Fournier, travaillait sur des dossiers de meneur de jeu, Ryad Boudebouz (Bétis Séville), et d'avant-centre, comme l'Argentin Facundo Ferreyra, en difficulté au Benfica, notamment.
Les deux dossiers étaient bien avancés selon des sources au club, mais "nos pistes sont mortes", a prévenu Rivère. Comme celle qui mène à un retour de Younès Belhanda
(Galatasaray).
Côté ventes, le duo s'active pour placer Mouez Hassen, le gardien international tunisien, qui pourrait repartir à Châteauroux (L2), ou le latéral gauche Olivier Boscagli, approché par les "Crocos" de Nîmes.