Les Niçois ont de l'humour et ils le prouvent ! Alors que le port du masque est obligatoire dans certains magasins et recommandé dans l'espace public, une exposition photo est organisée place Massena. Bruno Bébert a immortalisé certains passants, témoins d'une période inédite de pandémie.
Il parcourt la Provence, avec un appareil photo à la main. Son prénom ? Bruno. Son nom ? Bébert. Son métier ? Reporter. Comme son grand-père Albert, et son père Charles avant lui. Dans la famille, on est chasseur d' images de père en fils. Il travaille pour des agences de presse, vend ses photos à des magazines du monde entier. Et en cette période inédite de pandémie de coronavirus, il a été marqué par les rues désertes, ces visages masqués qui ont parcouru la ville, le temps de faire des courses, d'une promenade ou pour aller travailler. Il est passé à l'action !
100 portraits pour un hommage
Bruno Bébert a pris de nombreuses photos, et il en a sélectionné 100. Sur le moment, il ne savait pas vraiment ce qu'il en ferait, l'idée de l'expo est venue après. Elle s'appelle 100% Mask in Nice, regards sur un printemps pas comme les autres ... Elle est réalisée en partenariat avec la Ville.
Des clichés réalisés au hasard de rencontres, chacune des personnes croisées s’est prêtée avec plaisir, l’espace de quelques secondes, à cette séance photos improvisée. Il n'y avait qu'une seule consigne : sourire, ça se voit dans le regard
Lorsque le port du masque a été recommandé dans l’espace public, de nombreux Niçoises et Nicois ont laissé libre court à leur imagination. Certains les ont confectionnés, d’autres les ont personnalisés et quelques uns les ont achetés.
Jusqu'au 31 août prochain, 100 portraits sont à découvrir à l'entrée de la promenade du Paillon, sur la place Massena.
18 panneaux (2m50/1m50) comme un hommage, aux soignants, aux pompiers, aux forces de l'ordre, aux caissières qui ont travaillé non stop pendant le confinement, et qui ont pris des risques, car en première ligne.
Des photos pour ne pas oublier cette pandémie inédite, pendant un printemps si particulier avec cette obligation (pour beaucoup) de rester à la maison, confinés, et de sortir masqués.
Bruno n'oublie pas pour autant son travail sur la Vague. Un cliché exceptionnel pris un 8 novembre 2011 en fin de journée avec un mur d'écume sous une pergola sur la Promenade des Anglais. Des vagues, il y en a eu d'autres.
L'artiste n'est jamais loin pour les immortaliser.