Ce vendredi 28 août, l'Agence Régionale de Santé a activé le plan blanc dans les Alpes-Maritimes et le Var après que ces deux départements sont passés en zone rouge.
Les Alpes-Maritimes et le Var sont désormais considérés comme des "zones de circulation active" du coronavirus. Par conséquent, les hôpitaux de ces deux départements activent le plan blanc à la demande de l'Agence Régionale de Santé (ARS).
Le CHU de Nice tient à rassurer les patients hors Covid-19 : cette décision ne devrait pas avoir de conséquences sur eux. En effet, alors que pendant le confinement, nombre d'opérations pas urgentes avaient été reportées, cette fois elles pourront continuer à être planifiées.
"Cette décision a pour principal objectif de permettre au CHU de prendre à tout moment des mesures de gestion exceptionnelles, dans le cas où la situation viendrait à s'aggraver", détaille un communiqué du CHU. Le directeur général du CHU précise que ce plan blanc permet de remettre en place une cellule de crise, composée de médecins et de membres de la direction. Cette cellule permet d'adapter l'organisation des hôpitaux en temps réel.
Force Ouvrière et la CGT se mobilisent pour les soignants
Après cette annonce, les syndicats Force Ouvrière et CGT du CHU de Nice ont demandé à être reçu par la direction. Dans une lettre à l'intention de Charles Guépratte, le secrétaire général du syndicat a souhaité rappeler "que le plan blanc ne permet pas tout et n'importe quoi sur le dos du personnel (...), d'autant que les agents sont fatigués physiquement et psychologiquement".Les syndicats ont demandé les acquis que les salariés avaient obtenus lors du premier plan blanc : la gratuité des repas pour le personnel, les transports gratuits et un aménagement de l'accueil des enfants en crèche. En outre, ils réitèrent leur demande de reclassement du CHU de Nice en zone 1 "afin que l’ensemble des agents puissent bénéficier de la prime COVID à 1 500 euros".
Il a également été demandé que le personnel soit testé sans délai sur place.