Le 11 septembre 1968, une caravelle effectue une liaison entre Ajaccio et Nice, mais elle s'abîme au large d'Antibes. Bilan : 95 victimes dont 13 enfants. Ce lundi, une messe souvenir est organisée à Nice avec un dépôt de gerbes au Mémorial de Carras. L'occasion de revenir sur l'enquête.
50 ans après de drame, les familles des victimes sont toujours en quête de la vérité.
Ce 11 septembre 1968, après une heure de vol, la caravelle qui effectue un trajet entre Ajaccio et le continent est en phase d'approche. Mais elle n'atterrira pas à Nice. Elle s'abîmera au large d'Antibes. Le bilan est terrible : 95 morts.
Ce lundi, une messe souvenir est organisée à Nice, avec les proches des victimes, le maire de Nice Christian Estrosi, le maire d'Ajaccio et le président de l'exécutif Corse.
Beaucoup de monde et une grande émotion donc à cette date anniversaire, avant un dépôt de gerbes au Mémorial de Carras.
S'agit-il d'un accident inexpliqué, comme le conclut l'enquête officielle? Les familles ne le croient pas : il apparaît que ce jour-là, des exercices militaires sont pratiqués sur cette zone. Un missile d'essai a t-il touché par erreur l'avion ? Cette hypothèse semble corroborée par des témoins.
Rappel de l'enquête avec J.B.Vitiello : r
Les familles demandent la levée du secret défense, sept ans après la réouverture du dossier par l'ancien procureur de Nice Eric de Montgolfier. C'est une information France 3 : le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a demandé le transfert de tous les éléments du dossier au juge d'instruction.
C'est ce qu'a déclaré Maître Paul Sollacaro, avocat des familles des victimes, en direct dans le Midi Pile de France 3 Côte d'Azur.
Le crash de la caravelle, c'était il y a 50 ans, et l'enquête n'est toujours pas terminée, mais elle est à un tournant, assurément.