Trois puéricultrices d'une crèche de Nice où un enfant de deux ans a perdu la vie en 2011, étranglé entre les barreaux d'une barrière, avaient été condamnées en première instance à huit mois de prison avec sursis pour homicide involontaire.
Cet après-midi, devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence, l'avocat général a requis la confirmation de ces peines. Le délibéré sera rendu le 10 novembre 2014.
L'enfant, Emilio, s'était asphyxié rapidement en bloquant sa tête entre deux barreaux horizontaux de la barrière de protection entourant un sapin de Noël décoré. L'avocat des puéricultrices avait souligné à l'audience que le personnel ne pouvait se douter que la barrière de sécurité constituait "un danger".