Ils l'ont fait ! Les multiples champions du monde et déjà quatre fois vainqueurs à Nice Quintais, Suchaud et Lacroix se sont inclinés. Et c'est une triplette locale qui s'impose. Revivez sa finale sur notre antenne à 23h55 sur France 3.
En demi-finale, l'équipe Lakhal - Bettoni - N'Guyen s'est imposée très facilement 13 à 4 face à la triplette D. Rocher, B. Rocher et JM. Puccinelli. Le Niçois Kaled Lakhal a donc participé à sa 1ère finale de l'Europétanque. Il avait été battus quatre fois en demi-finale.
L'autre équipe finaliste, Quintais-Suchaud-Lacroix était la grande favorite du tournoi mais elle avait déjà évité de peu l'élimination lors du 2ème jour de compétition et est passée près de la sortie en demi-finale qu'elle a remportée sur le fil face à une triplette Christophe Sévilla, Maison Durk et Patrick Rangue qui méritait mieux. Elle a mené 9-4, 11-9 et 12-11.
Premières mènes équilibrées
Alors lundi soir, sur le coup de 21h, lorsque la finale a débuté, il n'y avait pas d'archi favori comme les années précédentes. Les premières mènes sont équilibrées, les deux équipes se marquent. Nous sommes à 4-4. Le tournoi de la partie: la 5ème mène. Philippe Quintais se loupe, deux boules perdues. L'équipe Lakhal en profite et placent quatre boules autour du bouchon: 8-4. La dream team tousse mais se reprend et point par point récupère son retard pour même repasser devant leurs adversaires: 9-8.8-4 puis 8-9
Tout le monde s'attend à ce que l'équipe Lakhal prenne un gros coup au moral. Et bien non, la dream team que l'on avait déjà vue en petite forme en demi-finale, est prenable. C'est le bon jour et Lakhal en profite pour mener 12-9. Lakhal, Bettoni et N'Guyen ont bien sûr regardé la fin de la demi-finale de la dream team et ils n'ont vraiment pas envie de connaître le même sort.
Ils ne craquent pas et posent le dernier point. C'est fini, ils ont gagné 13-9. Khaled Lakhal, employé à la direction des sports de la ville de Nice, Richard Bettoni, déjà vainqueur en 2006 et Laurent N'Guyen peuvent savourer et effectuent un tour d'honneur. Cette victoire, ils la méritent.
