F1 : Huit ans après la mort du pilote Jules Bianchi, de nouveau une dépanneuse sur la piste du GP du Japon

La présence d'un engin de levage sur la piste de course en 2014 avait entraîné la mort du pilote niçois Jules Bianchi. Une scène similaire s'est produite ce dimanche, sur le même parcours lors du Grand prix du Japon.

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C'était il y a huit ans, presque jour pour jour. Le pilote azuréen, Jules Bianchi, avait perdu le contrôle de sa Marussia lors du Grand Prix du Japon et s'était encastré sous un engin de levage qui évacuait le véhicule d'un autre coureur automobile allemand.

Plongé dans le coma, Jules Bianchi était décédé neuf mois plus tard, des suites de ses blessures, à Nice (Alpes-Maritimes). Un terrible drame qui a été ravivé ce dimanche 9 octobre, lorsqu'une dépanneuse est apparue sur le même circuit de Suzuka, lors du Grand Prix du Japon.

Sur les réseaux sociaux, Philippe Bianchi, le père de Jules, a vivement réagi : "Aucun respect pour la vie des pilotes, aucun respect pour la mémoire de Jules, incroyable !"

Le camion de dépannage est apparu au deuxième tour de course, sous une pluie battante. C'est Pierre Gasly (AlphaTauri) qui l'a aperçu, grâce au feu clignotant du véhicule. L'incident s'est passé sous régime de drapeau rouge quand les pilotes roulaient pour revenir aux stands, avec une très mauvaise visibilité.

C'est inacceptable ! Comment c'est possible ? Je n'arrive pas à y croire. J'aurais pu me tuer !

Pierre Gasly, coureur automobile

À l'issue de la course, le Français a écopé d'une pénalité de 20 secondes qui l'a fait rétrograder à la 18e place "pour avoir continué à rouler à plus de 200 km/h à plusieurs reprises sous le régime du drapeau rouge", a indiqué la Fédération internationale de l'automobile (FIA) dans un communiqué.

Enquête de la FIA

Les réactions indignées des pilotes se sont multipliées. "What's the fuck ? Comment ça a pu arriver ?", s'est questionné Lando Norris (McLaren) sur Twitter.

"Comment pouvons-nous bien faire comprendre que nous ne voulons jamais voir une grue sur la piste ? Nous avons perdu Jules à cause de cette erreur. Ce qui est arrivé aujourd'hui est totalement inacceptable!!!!! J'espère que c'est la dernière fois que je vois une grue sur la piste !", a renchéri, de son côté, Sergio Pérez (Red Bull).

La FIA a ouvert une enquête sur le déploiement des engins de dépannage.

Quelque jours après l'accident de Jules Bianchi, Jean Todt, le président de l'époque de la FIA, avait indiqué en conférence de presse qu'il était de la responsabilité de la FIA qu'un tel accident "ne puisse jamais se reproduire".

(Avec AFP)

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