Gendarme tué par un voleur de voiture : un acte volontaire de la part du chauffeur aidé par un complice

Suite au décès d'un gendarme, renversé à Peille par un voleur de voiture en fuite qu'il tentait d'appréhender, les premiers éléments de l'enquête révèlent un complice et un acte volontaire de la part du chauffeur.

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Le colonel de gendarmerie Gaël Marchand, a donné ce jeudi une conférence de presse. Selon lui, "le ou les auteurs des faits auraient quitté la zone". Le procureur de la république de Nice, Eric Bedos a lui précisé qu'il s'agit d'un homicide volontaire, car c'est "moteur hurlant" que le gendarme décédé a été renversé par la voiture.
Il est aussi confirmé que le conducteur dispose d'un complice qui lui a permis de "sortir de la zone des faits".

Une partie de la nuit, une soixantaine de collègues du défunt ont été déployés afin de rechercher l'auteur du drame.

Des gendarmes "très motivés" ont été positionnés jusque tard dans la nuit sur tous les axes routiers à proximité de la zone où le chauffard s'est évaporé, après avoir laissé sa voiture partiellement calcinée sur un bord de route. La traque s'est aussi déroulée à l'aide d'un hélicoptère équipé d'une caméra thermique et d'équipe cynophiles.

Le dispositif est à nouveau en place depuis le lever du jour. Environ 120 gendarmes de tout le département seraient mobilisés.


Le major Daniel Briere, numéro deux de la brigade de recherche de Nice, a été percuté à pied, arme à la main, par le chauffard. 
Ce père de deux enfants a succombé "quelques dizaines de minutes" après avoir été transporté dans un hôpital de Nice.

Selon le colonel Gaël Marchand, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-Maritimes; "Le major était un grand professionnel de la police judiciaire, avec une personnalité rayonnante, très estimé de ses camarades de travail, de ses supérieurs et des magistrats", a commenté avec tristesse son supérieur.

Le point sur les recherches :

Reportage COLLET Laurence, BIERLEIN Jean-Paul, BEAUMONT Didier et REGOURDAL Laetitia

Les réactions politiques nationales et locales suite au drame

  • Dans un communiqué diffusé par l'Elysée, le président François Hollande a exprimé sa "profonde émotion" à la suite de la "mort en service" du major Briere. Il a adressé ses "condoléances les plus sincères à la femme et aux deux enfants ainsi qu'à tous les proches" du gendarme.
  • "Ce drame illustre, une nouvelle fois, l'exceptionnel dévouement et le courage dont font preuve les gendarmes et les policiers dans la difficile lutte qu'ils mènent contre la criminalité, au service de la sécurité de nos concitoyens", a déclaré pour sa part le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
  • "Une fois de plus, les forces de l'ordre sont victimes, dans l'exercice de leurs fonctions, de délinquants particulièrement déterminés qui n'hésitent pas à faire usage de la violence et à tuer. Je souhaite que le coupable soit retrouvé et condamné avec la plus extrême fermeté", a dit de son côté le président du Conseil général des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti.
  • Pour Christian Estrosi, Député-Maire de Nice, "L’autorité de l’Etat est mise à mal. Les outrages, les insultes, les jets de tout objet sont devenus le quotidien de ces hommes et ces femmes au service de la sécurité. Il ne faudrait pas que la mort le devienne également !"

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