Françoise Taheri, actuelle sous-préfète, secrétaire générale de la préfecture des Alpes-Maritimes vient d'être nommée "référent départemental" pour le grand débat national. C'est en effet, aux préfectures qu'il revient d'organiser ce débat qui doit débuter ce mardi 15 janvier.
Dans une lettre adressée aux préfets, Stéphane Bouillon, directeur de cabinet du ministre de l'intérieur, avait précisé les contours de l'organisation du grand débat national qui débutera ce mardi 15 janvier et qui se veut une réponse à la crise des "gilets jaunes". Il demande aux préfets de "désigner un référent dans chaque département".
C'est l'actuelle secrétaire générale de la Préfecture des Alpes Maritimes, Françoise Tahéri qui vient d'être nommée pour ce département.
Née en Bretagne, âgée de 51 ans, elle a été sous-directrice des finances locales et de l'action économique à la direction générale des collectivités locales avant d'êtrer nommée en mai dernier à la préfecture des Alpes-Maritimes.
Les référents départementaux auront pour mission de "s’assurer que les réunions d’initiative locale pourront bien se tenir, dès le 15 janvier, dans un lieu mis à disposition de préférence par une collectivité locale ou une structure associative, et dans des conditions de sécurité".
Ils sont également invités à "se mettre en relation avec les élus et à leur écoute pour leur faciliter l’organisation matérielle des réunions".
L'annonce a aussi été faite ce lundi matin : la secrétaire d'Etat Emmanuelle Wargon et le ministre Sébastien Lecornu ont été choisis par le gouvernement pour coordonner le grand débat national.
► Le président de la République a publié dimanche une lettre de "cadrage", autour de 35 questions, qu'il formule précisément, sur des thèmes comme la démocratie, la transition écologique, la fiscalité ou l'immigration.
►Pas commencé mais déjà contesté
"L'idée c'est d'aller partout, dans tous les interstices des territoires et de la République et de n'oublier personne", assure le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.
Mais la consultation est contestée avant même d'être lancée. Nombre de "gilets jaunes" nient sa légitimité, affirmant que le vrai débat est "dans la rue".
Les "gilets jaunes" ont montré samedi leur détermination en défilant plus nombreux que la semaine précédente (84.000 dans toute la France contre 50.000), avec globalement
moins de violence.