Le meeting de rentrée du Rassemblement national qui se tient ce dimanche après-midi au palais Nikaïa de Nice est le premier d'une longue série avant, espèrent les lepénistes, de futures élections législatives anticipées.
Marine Le Pen et Jordan Bardella ont choisi Nice comme terre d’accueil du meeting de rentrée du Rassemblement national. Il y a trois mois, les Alpes-Maritimes donnaient au RN trois députés : Lionel Tivoli dans la 2ᵉ circonscription, Alexandra Masson dans la 4ᵉ, qui vient de prendre la présidence de la fédération départementale, et Bryan Masson dans la 6ᵉ. S’ajoutent à ces députés RN leurs alliés niçois issus de rangs Républicains : Eric Ciotti, Christelle d’Intorni et Bernard Chaix.
Six députés lepénistes et ciottistes sur neuf dans les Alpes-Maritimes... mais seulement 142 à l’Assemblée nationale, loin de la majorité absolue un temps espérée mais aussi troisième force politique derrière la gauche, les macronistes.
Contexte judiciaire compliqué pour le RN
Pas de quoi entamer pour autant les ambitions du parti, qui entend faire du meeting de Nice une démonstration de force et le coup d'envoi une sorte de campagne permanente avec de grandes réunions mensuelles jusqu'à des élections législatives anticipées qu'ils espèrent voir organisées dès le printemps prochain.
Cette rentrée politique intervient dans un contexte judiciaire compliqué pour le Rassemblement national : Marine Le Pen et 24 autres prévenus du parti jugés pour détournement de fonds publics dans l'affaire des assistants d'eurodéputés RN soupçonnés de n'avoir travaillé qu'au seul bénéfice du parti.
La patronne des députés RN entend aussi faire du meeting de Nice un énième jalon d'une quatrième candidature à la présidentielle, aux côtés de Jordan Bardella, promis Premier ministre en cas de victoire.