Un cabinet médical sur deux était fermé dans les Alpes-maritimes mardi selon les syndicats de médecins généraux. Les spécialistes se joignent au mouvement. Les appels à SOS médecins sont montés en flèche et le délai d'attente multiplié par trois.
"Une semaine sans médecins libéraux": les spécialistes se joignent mercredi au mouvement de grève des généralistes entamé la veille pour contester le projet de loi santé de la ministre Marisol Touraine, qu'ils accusent de favoriser le secteur public.Du 24 au 31
Fermeture des cabinets et grève des gardes, du 24 au 31, sont les modes d'action choisis par plusieurs syndicats, dont la puissante Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), pour prouver l'importance de la médecine libérale.Outre la revalorisation à 25 euros des consultations pour les généralistes, les libéraux demandent la réécriture, voire le retrait pur et simple du projet de loi santé porté par la ministre Marisol Touraine.
"Nous, les médecins, ne sommes pas des excités, ce n'est pas dans nos habitudes de batailler comme ça. C'est que vraiment, la coupe est pleine, on n'en peut plus", assure Jean-Paul Ortiz, le président de la CSMF, qui regroupe généralistes et spécialistes.
Reportage: France 3 Nice
Intervenants:
- Indrig Rossi Responsable du standard SOS médecins
- Docteur Joëlle Martinaux Médecin urgentiste à SOS Médecins Nice
- Arthur Dutourné Patient
- Docteur Frank Journo Médecin urgentiste à SOS Médecins Nice