Un "grand espoir" de la F1 et un être "magnifique": le monde du sport automobile pleure le jeune pilote français Jules Bianchi, mort vendredi sans avoir jamais émergé du coma dans lequel il était plongé depuis son dramatique accident au Grand Prix du Japon en octobre 2014.

Jules Bianchi s'est éteint au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nice, sa ville natale, à quelques jours de son 26e anniversaire le 3 août. C'est le premier pilote de F1 mort des suites d'un accident depuis le triple champion du monde brésilien Ayrton Senna, le 1er mai 1994 à 34 ans. A l'époque, le Français avait 4 ans.

"Jules s'est battu jusqu'au bout, comme il l'a toujours fait, mais hier, sa bataille a pris fin", a annoncé sa famille dans un communiqué dans la nuit de vendredi à samedi.

Un flot d'hommages a suivi samedi l'annonce de cette mort. La plupart pour saluer les qualités sportives et humaines du jeune homme.
"Nous avons perdu l'un des meilleurs gars et l'un des meilleurs pilotes que j'aie jamais rencontrés. Tu vas tellement me manquer, mon ami", a réagi son compatriote Romain Grosjean, le pilote Lotus.

"Un super gars et top pilote"

"Un super gars et top pilote", a renchéri un autre Français Sébastien Loeb, neuf fois champion du monde de rallye.

"Il était destiné à accomplir de grandes choses dans notre sport" et "était aussi un être humain magnifique", a assuré l'écurie de Bianchi, Manor Marussia.

"Le sport automobile français perd l'un de ses plus grands espoirs", a souligné le Président français, François Hollande. "On pensera toujours à Jules", a résumé le Français Alain Prost, quadruple champion du monde de F1.
Commentaire: L. Collet

 

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