L'OGC Nice fait preuve de "tolérance zéro" après les chants sur Emiliano Sala et interdit de stade le "capo" de la tribune

C'est ce vendredi 13 mai en afin d'après-midi que le club des Aiglons a fini par réagir après les chants, que tous ont jugé insultants, mercredi soir à l'Allianz Riviera, évoquant la mort d'Emiliano Sala.

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Le club de Ligue 1 a finalement communiqué ce vendredi 13 mai, peu après 17 heures, après "l'affaire" des chants de supporters évoquant tristement la mort d'Emiliano Sala, l'ancien attaquant du FC Nantes, décédé en 2019 alors qu'il se rendait au Royaume-Uni pour y être transféré.

Le club, qui a exprimé son indignation dès mercredi soir, date à laquelle le chant a été entendu dans travées niçoises lors du match contre Saint-Etienne, n'avait pas encore rendu publiques d'éventuelles sanctions. C'est désormais chose faite. 

L'institution footbalistique présidée par Jean-Pierre Rivère, affirme "par ses actions délivrer un message de tolérance 0 vis à vis de cette provocation contraire à ses valeurs ainsi qu’à celles de l’ensemble de la famille rouge et noir".

Le président du club fait savoir que "nous sommes atterrés par les paroles chantées mercredi soir. Nous avons immédiatement marqué notre indignation, et un sentiment de honte a envahi chacun d’entre nous. Un tel acte est injustifiable".

Quelle(s) sanction(s)?

Le communiqué poursuit dans la même tonalité et interroge sur les mesures à prendre dans un tel moment : "Face à l’intolérable, quelles sont les mesures à notre disposition, fermer toute une tribune ? Punir plus de 5.000 personnes sans distinction ? C’est injuste et inefficace. Notre volonté est que seuls les fauteurs de trouble identifiés soient sanctionnés."

Le club affirme avoir renforcé la sécurisation de l'Allianz Riviera depuis le match contre Marseille, en tout début de saison, et "pris des mesures individuelles avec des dépôts de plaintes et des interdictions commerciales de stade".

En tant que club, notre rôle est de sanctionner ceux qui portent atteinte à l’OGC Nice, à son public et à son image.

Jean-Pierre Rivère, président de l'OGC Nice

Le "capo" qui animait la tribune mise en cause, ce mercredi, s’est quant à lui vu signifier "une interdiction commerciale de stade par le club. Elle prend effet dès ce week-end" évoque le président Rivère qui poursuit en expliquant que "ce travail en profondeur se poursuivra dans les prochains jours, notamment au fil de l’instruction menée par nos services et les autorités suite aux plaintes déposées."

Galtier indigné

"Qu'ils restent chez eux si c'est pour insulter des morts" avait réagi le coach Christophe Galtier - passablement énervé par l'attitude des supporters - lors de la conférence de presse d'après match ce mercredi soir. 

C'est à l'Allianz Riviera, contre l'ASSE - un match remporté par le Gym par 4 buts à 2 - qu'un chant était sorti des tribunes niçoises. Ces quelques paroles prononcées par certains supporters azuréens ont scandalisé bien au-delà des frontières hexagonales. Et pour cause, elles moquaient la mort d'Emiliano Sala, attaquant argentin du FC Nantes, décédé en janvier 2019 dans un accident d'avion.

Un hommage à l'Allianz pour Sala

Le communiqué établi dans l'après-midi spécifie aussi qu'au quotidien, "l’OGC Nice véhicule des valeurs tout autres".

"Nous encourageons donc notre public à l’affirmer avec force samedi soir en rendant de nouveau hommage, de la manière la plus vibrante qui soit, à la mémoire d’Emiliano Sala, à la 9e minute du match comme il avait su le faire après sa tragique disparition en 2019", conclut le président. Comme une tentative de rachat auprès des amoureux du football qui se sont sentis outragés par l'évocation d'un joueur disparu dans des circonstances tragiques. 

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