Malgré des décisions de justice défavorables, la mairie de Nice indique qu'elle veut entamer une nouvelle procédure pour expulser les personnes sans-domicile installées près de cette église du centre-ville.
"Nous ne lâcherons rien et continuerons de nous opposer à l’occupation sans droit, ni titre des abords de l’église du Vœu" a déclaré Christian Estrosi dans un communiqué cette semaine.
Le maire de Nice explique que la ville va reprendre la procédure en s'appuyant sur de nouveaux éléments de constats établis par la police municipale.
Dans le communiqué, la mairie veut mettre en avant le risque sanitaire et parle de : "déplorables conditions sanitaires sur la zone du campement, ayant des conséquences directes sur la salubrité et l’hygiène publiques".
La ville déjà déboutée en justice
Le tribunal administratif de Nice avait débouté la mairie en juillet dernier. Le juge des référés avait alors estimé que : "les risques allégués pour la salubrité publique et la sécurité publique n’étaient pas établis", et que les conditions pour une mesure d'expulsion en urgence n'étaient pas réunies.
Le conseil d'État, plus haute juridiction administrative française, avait à son tour rejeté le pouvoir de la ville le 22 décembre.
La ville met encore en avant d'autres arguments, évoquant "le problème des infiltrations dans la crypte de l’église représente un risque d’effondrement des sols et menacent l’ensemble des occupants et des riverains".
Le tribunal administratif avait déjà estimé en juin dernier que les travaux que la ville de Nice envisage de réaliser pour renforcer les fondations de l'église ne justifient pas, eux non plus, une mesure d'expulsion en urgence.